Aller au contenu principal

Des signaux positifs sur les marchés laitiers

Les cotations du beurre et de la poudre de lait écrémé remontent en Europe, en Nouvelle-Zélande et aux ÉTats-Unis. 

© A. Conté

Les cotations françaises et européennes ont progressé et ont atteint 5 178 dollars la tonne pour le beurre au 6 janvier 2019 et 1985 USD/t pour la poudre de lait écrémé, selon l'observatoire des prix européens de la Commission européenne. L'observatoire constate une forte hausse sur l'Océanie : 4 113 USD/t (+7,2 %) pour le beurre et 2 250 USD/t (+11,8 %) pour la poudre de lait écrémé. Le Global Dairy Trade - marché d'enchères Fonterra, la grande coopérative néozélandaise - affichait mi-janvier une troisième séance de hausse consécutive depuis fin décembre, pour la poudre de lait écrémé, le beurre et le cheddar. Les cours des USA sont aussi en légère hausse. Tous ces signaux confortent l'hypothèse que les cours vont continuer de progresser, au moins jusqu'au pic de la collecte européenne.

Pas d'achat de poudre à l'intervention européenne en 2019

Les stocks de poudre de lait écrémé ont fondu. La Commission européenne avait vendu presque tout le stock public d'intervention lors de l'adjudication du 10 janvier dernier. Il ne restait alors plus que 22 000 tonnes. "Aux États-Unis, les stocks ont aussi fortement reculé au second semestre 2018, sous l'effet de moindres fabrications et d'exportations dynamiques ", explique l'Institut de l'élevage. " Jusqu'où les cotations continueront-elles de progresser ? Cela dépendra de la collecte européenne ", indique Gérard Calbrix, économiste à Atla. En tout cas, même si l'intervention est ouverte, la Commission européenne n'achètera rien en 2019. " Acheter des excédents sur le marché alors qu'il n'y a plus de limitation de la production n'est pas viable ", commente Gérard Calbrix. 

Pour le beurre, " les prix remontent depuis un point bas atteint avant les fêtes (4 200 €/t). La demande semble repartie et le marché reste tendu dans l'Union européenne. Les fabrications de fromages restent fortes, ce qui limite celles de beurre ", selon Gérard Calbrix.

Pour les grands fromages d'exportation, les cours du gouda et de l'edam allemand ont reflué (environ 3 000 €/t début janvier 2019 contre 3 250 €/t en novembre 2018), " ce qui est classique avant le mois de mai ", nuance Gérard Calbrix. " Les stocks européens de fromages se situaient fin 2018 à des niveaux plus élevés qu'en 2017 ", pointe l'Institut de l'élevage. La suite dépendra de l'équilibre entre une offre abondante et une demande qui était encore dynamique au quatrième trimestre 2018, en Europe et dans le monde, selon l'Institut de l'élevage.

Les plus lus

<em class="placeholder">Nathalie et Michel Daguer, éleveurs en Mayenne avec leurs vaches</em>
Pâturage hivernal : « Nous ne voyons que des bénéfices dans notre élevage en bio et en monotraite en Mayenne »

Le Gaec du Ballon en Mayenne, en bio et en monotraite, profite de conditions pédoclimatiques privilégiées pour pâturer en…

<em class="placeholder">guillaume rivet, éleveur dans les deux-sèvres</em>
Organisation du travail : « Nous avons robotisé la traite pour anticiper le départ à la retraite de mon père dans les Deux-Sèvres »

Le Gaec Privalait, dans les Deux-Sèvres, tourne entre mère et fils depuis bientôt deux ans. La robotisation de la traite, en…

<em class="placeholder">« L’herbe pâturée est la plus économique car, plus il y a de stock, plus les charges de mécanisation augmentent », soulignent Sébastien Le Goff et Julie Sylvestre.</em>
Diagnostic de système fourrager : « Nous avons prouvé la résilience de notre élevage face aux aléas climatiques dans le sud du Morbihan »

Au Gaec de Coët Cado, dans le Morbihan, pour s’assurer de la résilience de leur système fourrager aux aléas, les associés ont…

Carte de la zone régulée FCO3 à la date du 5 décembre 2024.
FCO 3 : près de 8 500 foyers en France

A date de jeudi 5 décembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 8 436 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">Brice Minot, Vincent Colas et Cyrille Minot, trois des quatre associés du Gaec des forges, en Côte-d&#039;Or</em>
Élevage laitier : « Nous cherchons de la productivité et de l’autonomie pour rentabiliser nos installations en Côte-d’Or »

Au Gaec des forges, en Côte-d’Or, les associés ont robotisé pour mieux organiser le travail. La recherche d’un bon prix du…

<em class="placeholder">jeune agriculteur et retraité départ à la retraite transmission</em>
Manque de main-d'œuvre : quelles sont les options en élevage laitier pour organiser son travail et gagner du temps ?

Lorsqu’un collectif de travail est amené à se réorganiser (départ à la retraite des parents ou d'un associé, dénouement d'un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière