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Davantage de retour pour les adhérents de GDS Bretagne

En Bretagne, les analyses avant la vente seront désormais prises en charge à 100 % par le GDS.

Après deux années déficitaires (-1,2 M€ en 2018 et -940 000 € en 2019), GDS Bretagne sort du rouge avec un résultat de +698 000 €. Une structuration intensive et une gestion rigoureuse ont permis de faire face à la disparition des subventions (-1,2 M€ en 3 ans). Ce retour au bénéfice et les bons résultats du programme d’éradication de la BVD permettent d’augmenter le retour aux adhérents. « Avec une même cotisation, ils bénéficieront de davantage de prise en charge », a souligné le président Thierry Le Druillenec, qui a annoncé sept nouveaux avantages.

Notamment, « pour encourager les analyses avant l'arrivée dans les élevages », toutes les analyses avant la vente (BVD, paratuberculose, néosporose) seront prises en charge à 100 %, contre 50 % à l’achat d’un bovin breton. À noter la prise en charge d'un dépistage systématique de l’ehrlichiose en cas d’avortements répétés (en complément des six maladies déjà recherchées), et des boucles auriculaires TST en plan d’assainissement BVD. Le remboursement partiel des analyses passe à 80 %. L'achat d'un lave-botte à la suite d’un audit biosécurité sera pris en charge à 80 %.

Près de 30 % d’IPI en moins en 2019

L’action BVD free 2021, engagée il y a cinq ans, a conduit à une forte baisse d’IPI dépistés sur l’année 2019 : près de 30 % en moins. Plus de 88 % de cheptels laitiers et 89 % de cheptels allaitants sont considérés indemnes. « L’entrée en application en juillet de l’arrêté sur la BVD va permettre de faire appliquer les règles de gestion de la BVD dans les quelques élevages encore contaminés et de terminer l'éradication », a-t-il souligné.

Pour un troupeau de 60 vaches, la cotisation à GDS Bretagne est d’environ 7€ par vache et par an. Le retour sur cotisation, en moyenne sur les cinq dernières années, est de 35 %.

Maintien en ZEF pour l'IBR

La veille sanitaire porte ses fruits. La Bretagne garde son statut de zone épidémiologiquement favorable (ZEF) pour l’IBR après l’apparition de foyers en 2019, vite détectés. « Douze élevages sont toujours en cours d’assainissement sous contrôle mais nous avons pu circonscrire l’incendie » 98,4% des ateliers bovins bénéficient du statut troupeau indemne d’IBR.

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