Danone recrute toujours des producteurs de lait
Au Sommet de l’élevage, Jérémie Vandenbroucke, nouveau directeur lait France chez Danone, explique que l’industriel laitier recrute toujours de nouveaux producteurs. Pour atteindre l’objectif de 100 millions de litres de lait supplémentaires d’ici 2028, la stratégie est aussi de redistribuer des volumes aux OP.
Au Sommet de l’élevage, Jérémie Vandenbroucke, nouveau directeur lait France chez Danone, explique que l’industriel laitier recrute toujours de nouveaux producteurs. Pour atteindre l’objectif de 100 millions de litres de lait supplémentaires d’ici 2028, la stratégie est aussi de redistribuer des volumes aux OP.
La porte est toujours ouverte chez Danone. L’industriel laitier, qui avait annoncé au Salon de l’agriculture à Paris rechercher 100 millions de litres de lait d’ici 2028, maintient son cap. Mercredi 2 octobre 2024, au Sommet de l’élevage, Jérémie Vandenbroucke, nouveau directeur lait France, fait le point. « Nous avons recruté une dizaine de fermes de façon individuelle, mais les recrutements externes ne sont pas si simples. » Sur le terrain, la laiterie continue de faire passer le message et de faire fonctionner le bouche-à-oreille. « Nous prenons des contacts ».
Parmi les profils, Jérémie Vandenbroucke pense à des repreneurs d’exploitation qui s’installent en individuel et réfléchissent à changer de laiterie, ou encore à des producteurs engagés en filière bio qui se posent la question de revenir dans le circuit conventionnel. Pour atteindre son objectif, Danone mise aussi sur la redistribution de volumes dans les organisations de producteurs, « aux jeunes et aux éleveurs demandeurs ».
Lire aussi Pour facturer le lait, les OP ont besoin des données volume et qualité du lait
Garder une cohérence territoriale
Sur le plan des mesures incitatives, Danone rappelle l’attribution sans condition de 10 000 euros pour les nouveaux installés. Jérémie Vandenbroucke insiste aussi sur l’importance de « donner une vision aux éleveurs » grâce à des « engagements dans la durée avec des contrats signés pour cinq ans ».
Quant à la question de recruter des producteurs Lactalis dont les contrats vont être dénoncés, notamment dans l’est de la France, Jérémie Vandenbroucke reste prudent : « nous souhaitons garder une cohérence territoriale. Nous avons une usine au sud de Lyon et la suivante se trouve à Bailleul, dans le Nord. Nous gardons un œil dessus mais nous ne sommes pas en discussion directe ».
A l’inverse de Lactalis, pour faire face aux difficultés de renouvellement des générations, d’autres laiteries comme Danone, Sodiaal ou encore des structures du nord de l’Europe sont à la recherche de producteurs.
Lire aussi Sodiaal ouvre ses portes à de nouveaux sociétaires