Covid 19 : plus d’impact sur le prix du lait que sur les conditions de travail des éleveurs laitiers
800 éleveurs laitiers ont été interrogés à la fin de l’été dernier par le Cniel. Si une bonne moitié des éleveurs estiment spontanément que la crise sanitaire n’a pas d’impact sur le métier, un quart citent une baisse du prix du lait en lien avec la crise.
800 éleveurs laitiers ont été interrogés à la fin de l’été dernier par le Cniel. Si une bonne moitié des éleveurs estiment spontanément que la crise sanitaire n’a pas d’impact sur le métier, un quart citent une baisse du prix du lait en lien avec la crise.
Comment la crise sanitaire de la Covid 19 impacte-t-elle votre métier d’éleveur ? 800 éleveurs laitiers d’un échantillon représentatif de la France laitière ont été interrogés du 10 août au 14 septembre dernier (baromètre social du Cniel).
Invités dans un premier temps à s’exprimer en quelques mots sur les impacts , 56% d’entre eux estimaient n’avoir pas eu de conséquence dans leur activité professionnelle. 26%des éleveurs citent spontanément une baisse du prix du lait en lien avec la crise. Et 11% une baisse de la production. 5 à 6% évoquent soit une incertitude sur la commercialisation/les débouchés, soit une baisse de revenu. Et quelques-uns (2 à 3%) citent une baisse des prix de la viande et des veaux, un manque de contacts, des problèmes d’approvisionnement, des contraintes liées aux règles sanitaires ou encore un problème/stress de la collecte. Très peu (1 à 2%) parlent spontanément d'un impact positif : la hausse des ventes (directe, AOP…), la reconnaissance , ou le fait d’être moins importuné.
Un impact important sur le prix du lait pour 27% des éleveurs
Quand on leur propose cinq critères et leur demande de quantifier l'impact pour chacun d'eux, c’est de loin le prix du lait qui sort en premier : 67% estiment que la crise a eu un impact sur le prix (dont 27% avec un impact important). Ils sont encore plus nombreux en Bretagne ( 78%). Arrive en seconde position les approvisionnements (un impact pour 40% des enquêtés) devant l’organisation du travail (35%) , la gestion de la main d’œuvre ( 31%) et la collecte (18%). Sur ces quatre critères, l’impact est jugé important par seulement 3 à 6% des éleveurs.