Candia innove et lance une brique écoconçue
Sans couche d'aluminium et sans suremballage plastique, la nouvelle brique de lait bio UHT de Candia réduit son empreinte environnementale.
Sans couche d'aluminium et sans suremballage plastique, la nouvelle brique de lait bio UHT de Candia réduit son empreinte environnementale.

Pour répondre aux attentes sociétales, les industriels cherchent à réduire leur impact environnemental et ceux des emballages. Dans ce contexte, Candia, la marque de la coopérative Sodiaal, lance la première brique de lait UHT écoconçue sans aluminium et sans suremballage plastique. "L'objectif est de réduire au maximum l'utilisation de matières fossiles (non renouvelables) et de ressources vierges. Pour aller vers des matériaux renouvelables ou recyclés", présentent Gérald Saada, directeur marketing et développement Candia, et Laura Garrot, responsable du développement durable chez Candia. "Jusqu'à présent, une brique était constituée de carton, de plastique et d'aluminium. Notre fournisseur d'emballage, SIG, a trouvé le moyen, en retravaillant le plastique, de se passer d'aluminium qui est une ressource fossile."
Développer une filière de polymères végétaux
La nouvelle brique est constituée d'environ 75% de carton, pour lequel la filière de recyclage est bien opérationnelle. Et de 25% de plastique, utilisé pour le bouchon et les couches d'étanchéité. "La nouvelle brique va contribuer à développer une nouvelle filière encore en devenir, celle des polymères végétaux, un "plastique" issu de déchets de bois. Progressivement, les plastiques d'origine fossile seront remplacés par des polymères végétaux."
Enfin, le film plastique pour suremballer les briques est remplacé par un pack en carton 100% recyclé.
Candia lance ce nouvel emballage sur une référence de lait bio, conditionnée dans la laiterie de Campbon, en Loire-Atlantique. Le prix de vente conseillé est de 1,20 €/l, soit "légèrement en dessous de la moyenne de la marque nationale pour que ce lait reste abordable". L'objectif de Candia est de faire progresser davantage le bio, qui est "le segment le plus porteur dans le lait de consommation".