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Thierry Amarger, éleveur dans le Cantal
Bâtiment d’élevage : « La pailleuse suspendue améliore nos conditions de travail »

À la tête d'un troupeau de 85 laitières, les associés du Gaec Amarger, dans le Cantal, ont investi dans une pailleuse suspendue sur monorail. Cette solution, éligible au plan Bâtiment, leur permet de maintenir un système basé sur le fumier en les soulageant de la contrainte du paillage.

Un rail électrifié fixé à al charpente guide la pailleuse. © C. Armager
Un rail électrifié fixé à al charpente guide la pailleuse.
© C. Armager
 
Thierry Amarger, éleveur dans le Cantal. © DR
« En 2019, nous avons installé une pailleuse suspendue qui se déplace sur un monorail de 125 mètres de long, au-dessus de l’aire paillée de nos 85 laitières. Nous sommes très satisfaits de ce système, d’abord au niveau du temps de travail. On ne met plus que cinq minutes pour pailler 150 bêtes, hors chargement. Par rapport à la pailleuse traînée derrière le tracteur, on a gagné près d’une heure trente de manutention par jour. Nous n’avons plus besoin d’ouvrir et refermer les différents portails de la stabulation, ce qui évite les changements d’ambiance brutaux. C’est appréciable à 1 100 mètres d’altitude !

Economie de paille

La distribution est aussi plus homogène, ce qui nous permet d’économiser environ 25 % de paille. Comme le paillage est nettement facilité, on n’hésite pas à repailler si la litière a été souillée par une vache en chaleur, ni à maintenir les animaux à l’intérieur du bâtiment en période chaude ou en intersaison.

Avec la pailleuse supsendue, la distribution est plus homogène, ce qui nous permet d’économiser environ 25 % de paille. © C. Armager

Fixé à la charpente, un rail électrifié guide la pailleuse dans l’axe central de l’aire aillée. La pailleuse, qui correspond un peu à un épandeur à fumier avec une table d’épandage à hérissons, est guidée par ce rail. Elle peut se poser au sol. Nous la chargeons à l’aide du télescopique. Une botte de 450 kg suffit pour pailler 1 000 m2. Nous le faisons matin et soir, soit 6 kg par vache par jour. La machine est télécommandée depuis le sol ; elle permet de pailler toute la largeur de l’aire de couchage (10 m) en un aller et retour.

Paillage facile et homogène

On peut jouer sur la vitesse d’avancement pour gérer les quantités distribuées. Dans le bâtiment, nous avons dû abaisser le plafond de la salle de traite de 40 cm car la pailleuse passe au-dessus de celle-ci et il faut veiller à une hauteur suffisante sous le rail. Ce matériel est éligible au plan bâtiment (PCAE). On a obtenu 30 % de subventions sur un coût total de 55 000 euros. »

Pallier les contraintes du paillage

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