Thierry Amarger, éleveur dans le Cantal
Bâtiment d’élevage : « La pailleuse suspendue améliore nos conditions de travail »
À la tête d'un troupeau de 85 laitières, les associés du Gaec Amarger, dans le Cantal, ont investi dans une pailleuse suspendue sur monorail. Cette solution, éligible au plan Bâtiment, leur permet de maintenir un système basé sur le fumier en les soulageant de la contrainte du paillage.
À la tête d'un troupeau de 85 laitières, les associés du Gaec Amarger, dans le Cantal, ont investi dans une pailleuse suspendue sur monorail. Cette solution, éligible au plan Bâtiment, leur permet de maintenir un système basé sur le fumier en les soulageant de la contrainte du paillage.
Economie de paille
La distribution est aussi plus homogène, ce qui nous permet d’économiser environ 25 % de paille. Comme le paillage est nettement facilité, on n’hésite pas à repailler si la litière a été souillée par une vache en chaleur, ni à maintenir les animaux à l’intérieur du bâtiment en période chaude ou en intersaison.
Fixé à la charpente, un rail électrifié guide la pailleuse dans l’axe central de l’aire aillée. La pailleuse, qui correspond un peu à un épandeur à fumier avec une table d’épandage à hérissons, est guidée par ce rail. Elle peut se poser au sol. Nous la chargeons à l’aide du télescopique. Une botte de 450 kg suffit pour pailler 1 000 m2. Nous le faisons matin et soir, soit 6 kg par vache par jour. La machine est télécommandée depuis le sol ; elle permet de pailler toute la largeur de l’aire de couchage (10 m) en un aller et retour.
Paillage facile et homogène
On peut jouer sur la vitesse d’avancement pour gérer les quantités distribuées. Dans le bâtiment, nous avons dû abaisser le plafond de la salle de traite de 40 cm car la pailleuse passe au-dessus de celle-ci et il faut veiller à une hauteur suffisante sous le rail. Ce matériel est éligible au plan bâtiment (PCAE). On a obtenu 30 % de subventions sur un coût total de 55 000 euros. »