Aller au contenu principal

Avez-vous préféré opter pour un roto extérieur plutôt qu’intérieur ?

Les salles de traite rotatives sont moins nombreuses que les robots de traite. Elles représenteraient moins de 5 % du marché a priori. Il y aurait légèrement plus de rotos extérieurs qu’intérieurs, aux dires des conseillers de terrain. Le choix semble dépendre de la vision de la traite des éleveurs.

 © A. Conte
© A. Conte
 

Luc Varin, éleveur en Seine-Maritime

OUI

 

 
 © E. Bignon
© E. Bignon
Le premier avantage d’un roto extérieur est d’être de plain-pied avec la laiterie. Comme le trayeur est au pied de l’aire d’attente, c’est facile d’aller chercher les primipares récalcitrantes en fin de traite par exemple. L’entrée dans l’axe du couloir est simple d’accès pour les vaches. Par contre, leur sortie est plus délicate, surtout si elles boitent, car un demi-tour s’impose. Le roto extérieur limite aussi l’emprise au sol comparé à un roto intérieur. Notre roto extérieur de 30 postes nécessite un diamètre de plateforme identique à celui d’un roto intérieur de 24 postes. Par contre, il a fallu surélever la plateforme de traite pour l’accès aux animaux. J’apprécie aussi de ne jamais prendre de coups de pattes. On trait seul. Pour 100 vaches, cela prend 1h15, mise en route et lavage inclus. Dans le couloir de sortie, il y a une cage de trempage sous un portique, qui pulvérise la mamelle. On a pris l’option « 2e tour », qui bloque une vache longue à traire ou à surveiller, sans avoir à arrêter le roto.

 

Yannick Prat, éleveur en Haute-Marne

NON

 

 
© A. Conte
Nous avons vu les deux systèmes de traite et le roto intérieur a été une évidence. C’est important pour nous d’avoir une vue d’ensemble sur les vaches et de pouvoir suivre la traite de A à Z. En un coup d’œil, on peut voir si tout se passe bien, vérifier qu’aucune vache ne décroche, etc. On contrôle aussi facilement que tous les trayons sont bien traits. Et c’est bien plus agréable de traire en voyant ses vaches ! Elles sont branchées en épi, ce qui permet une bonne accessibilité à la mamelle. La sortie des animaux de face est naturelle. Par contre, la sortie du trayeur pendant la traite est moins pratique. Mais, avec un minimum d’habitude, ce n’est pas insurmontable non plus, le roto ne tourne pas vite. Nous trayons généralement à deux : l’un lave les mamelles, et l’autre branche et trempe.

 

François-Xavier Girard, éleveur en Haute-Saône

OUI

 

 
 © A. Conté
© A. Conté
Nous trayons 180 vaches à deux dans un roto extérieur de 32 places. Je n’ai pas hésité, pour une question de circulation des trayeurs. L’accès entre la laiterie et l’espace de traite est souvent compliqué en roto intérieur, et il faut prévoir des zones de passage. Avec un roto extérieur, on est de plain-pied, c’est plus facile pour récupérer les bidons pour les veaux. Comme on trait deux lots distincts, je voulais également pouvoir sortir facilement. En plus, je crois que je n’aimerais vraiment pas me sentir enfermé à l’intérieur du manège. Nous avons une bonne cadence de traite, le flux d’arrivée des animaux est régulier, les vaches sont en place tout de suite. La traite est calme et peu bruyante. Avoir les vaches perpendiculaires aux quais, c’est mieux aussi pour la sécurité du trayeur. L’inconvénient, c’est qu’il faut faire le tour du roto si une vache est traite au pot par exemple. Dans ce cas, je surveille sa position sur l’écran tactile. L’écran est indispensable pour veiller au bon déroulé de la traite. J’ai tout le temps l’œil dessus.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Legentil, éleveur normand et co-président de l’AOP FMB Grand Ouest et Normandie</em>
« J’ai deux acheteurs, Lactalis et Savencia, deux tanks mais seul le camion Eurial me collecte dans le Calvados »

Bloqué dans son développement par un contrat avec Lactalis pénalisant tout dépassement, Nicolas Legentil, éleveur laitier dans…

<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">Alice Nothhelfer, vétérinaire consultante</em>
Abreuvement : « Le manque d’eau freine la production dans neuf élevages sur dix »
L’incidence d’un apport d’eau insuffisant sur les performances et la santé des vaches reste souvent peu palpable en élevage.…
<em class="placeholder">Jean Mollon, éleveur, et Anthony Plantard, salarié </em>
Attractivité : quand les laiteries aident les éleveurs à partir en vacances

Les laiteries basques Etxaldia et Onetik ont constitué des groupements d’employeurs et aident financièrement une soixantaine…

<em class="placeholder">salle de traite</em>
Temps de travail : des semaines de 50 heures pour les élevages laitiers en moyenne en Bretagne

Dans une étude sur le temps de travail, des systèmes laitiers conventionnels et biologiques bretons ont été analysés sous l’…

<em class="placeholder">vaches laitières aux cornadis</em>
Le vinaigre de cidre, un allié pour la santé des vaches

Produit naturel et peu coûteux, le vinaigre de cidre est utilisé traditionnellement sur le terrain par des éleveurs pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière