Robotisation
[VIDEO] Avec le robot d’alimentation Optimat, Delaval sort du rail
L’Optimat de DeLaval tourne dans une ferme de Mayenne. Déjà connu avec son wagon d’alimentation suspendu sur rail, DeLaval s’est associé à Lucas afin de trouver un chariot sur pneus. Au GAEC du Petit Pas, les éleveurs proposent ainsi 11 rations différentes.
L’Optimat de DeLaval tourne dans une ferme de Mayenne. Déjà connu avec son wagon d’alimentation suspendu sur rail, DeLaval s’est associé à Lucas afin de trouver un chariot sur pneus. Au GAEC du Petit Pas, les éleveurs proposent ainsi 11 rations différentes.
Au moment de remplacer un associé parti en retraite, le GAEC du Petit Pas a pris le temps de réfléchir sa stratégie. Les éleveurs ont finalement abattu la carte de l’Optimat. Déjà équipé en robots de traite, les éleveurs ont rapidement songé à automatiser l’alimentation. Avec leur bol, Jérémy, Ludovic et Monique Moriceau multipliait les mélanges. « Nous avions déjà jusqu’à quatre rations. Nous voulons des rations types par bête. Aujourd’hui, nous en distribuons 11 différentes avec l’Optimat. Nous souhaitons vraiment optimiser l’alimentation par animal », explique Ludovic Moriceau.
Même avec ce degré de précision dans les rations, l’organisation quotidienne du GAEC est facilité. « Chaque jour je passe 30 minutes à charger tous les stockeurs. L’autonomie peut atteindre 1.8 jour. Mais, je préfère remplir régulièrement, les tables aux trois quarts, pour ne pas y revenir soirée. C’est plus simple, surtout pendant les périodes de travaux dans les champs ».
1 robot et 11 rations différentes
Concrètement, le GAEC a installé 5 stockeurs : un pour la paille, un pour l’herbe, un pour le foin et deux pour le maïs. Cette organisation permet de trier l’ensilage. Le dessus du tas est destiné aux génisses ainsi qu’aux taurillons. Le cœur du silo est, lui, réservé aux vaches laitières. « Nous avons donc préféré deux stockeurs de moyenne dimension, plutôt qu’un grand. De plus, ils s’intègrent mieux dans le bâtiment ». Une fois les stockeurs chargés, un tapis achemine le fourrage jusqu’au bol. Quand le mélange est terminé, l’Optimat est chargé. Le bol, via le logiciel Del’pro de DeLaval, reste le cerveau du système. « C’est lui qui applique nos décisions concernant la ration », insiste Ludovic Moriceau.
Un travailleur de nuit
Le robot débute sa tournée à 7 h 30, avec les vaches laitières. L’outil enchaine avec les taries. « Ensuite, je remplis mes stockeurs. Il repart vers 9 h 10 et finit vers 12 h 30 ». Une seconde ration pour les laitières est réalisée le soir. « Et depuis un mois, le robot passe à 3 h 30 car nous avions constater un creux au robot de traite. On stimule ainsi les vaches et nous évitons les retards ».
Lire aussi