Abondance : la génomique bouleverse la donne
L’utilisation des taureaux "classiques a changé avec l’arrivée de la génomique », indique Dominique Rippe de l’organisme de sélection. Leur utilisation est en effet « limitée à 10 % des inséminations totales ». Le complément des index polygéniques par les index génomiques a par ailleurs « sérieusement bousculé la hiérarchie des taureaux ». Douze taureaux confirmés sur descendance sont proposés dans le nouveau catalogue. De l’ancienne gamme ne sont gardés que « Dehli (125 d’ISU) dont la chute a été minime, Bunny (107) et Chic-Boy (104) pour leur apparentée faible avec la population femelle ». Par ailleurs, deux taureaux ont été repêchés grâce à la génomique. " Ducroz (121) a sensiblement augmenté ses index et Disney (101, frère de Dorémi), dont les index ont progressé, est également intéressant pour sa faible apparentée et son utilisation possible sur génisses. »
Sept nouveautés mais pas de taureau phare
De son côté, le cru 2016-2017 n’a rien d’exceptionnel. « Certes, les écarts entre les meilleurs et les moins bons sont réduits mais il n’y a pas de taureau phare », constate Dominique Rippe. Sept nouveautés complètent l’offre génétique. Elvis (Normand, 115) pour le TB (+ 2,4) et la morphologie (108), Evenoz (Nathan, 109) pour les taux (TP = + 0,8 et TB = + 2,8), la mamelle (117) et les trayons (121), Exemple (Nathan, 109) pour les taux (TP = + 0,9 et TB = + 2,2), la vitesse de traite (109) et les aplombs (104). Mais aussi Enzo (Santiago, 105) pour le TB (+ 1,6), la morphologie (109) et les aplombs (101), Evolant (Picotin, 105) pour le lait (459 kg), la mamelle (120) et les trayons (106), Empire (Robuste, 100) pour le TB (+ 1,4), la mamelle (113), et les trayons (112) et enfin Eiffel (Lénine, 99) en raison de sa faible apparentée et son utilisation possible sur génisses. Par ailleurs, 19 jeunes taureaux issus de 9 pères différents seront diffusés via six segments : taux, lait, conformation, mamelle, fonctionnels et aplombs