Vilmorin
Mardi 12 décembre s’est tenue à Paris l’assemblée générale annuelle de Vilmorin. Gérard Renard, PDG et Daniel Chéron, administrateur directeur général délégué ont présenté les résultats annuels 2005/2006. Selon un communiqué, ils sont également revenus sur la stratégie de croissance de Vilmorin, avec la récente intégration des semences de grandes cultures de Limagrain, ainsi que sur les perspectives de développement.
L’assemblée générale a approuvé les comptes consolidés de l’exercice 2005/2006, présentantun chiffre d’affaires consolidé de 497 M€ (+1,6 % par rapport à l’exercice précédent à données courantes) et marqués par une forte progression du résultat net consolidé : celui-ci ressort à 49,2 M€ soit une hausse de 42 %, avec une part du groupe à 43,8 M€. L’activité Professionnelle a connu une forte progression au cours de cet exercice, avec un chiffre d’affaires de 358 M€, en croissance de 14,9 % par rapport à l’année précédente et de 3,9 % à données comparables. L’activité Grand public a réalisé en 2005/2006 un chiffre d’affaires de 149 M€, en recul de 21,6 % par rapport à l’année précédente, notamment suite à la cession, en octobre 2005, de la société nord américaine Ferry Morse.
Suite à l’intégration de l’activité semences de grandes cultures de Limagrain, Vilmorin est aujourd’hui le 4 e semencier mondial. Cette opération s’inscrit pleinement dans la stratégie de Vilmorin, qui repose sur une ambition clé : renforcer sa position d’acteur majeur, dans le nouveau contexte de marché caractérisé par la globalisation du métier de semencier, la concentration des acteurs mondiaux et l'avènement des technologies amont. Concernant les perspectives de développement 2006/2007 pour la division Grandes cultures en Europe, le semencier compte réaliser les synergies liées à l’intégration d’Advanta, reconfigurer la recherche amont et intégrer les nouvelles activités d’Innoseeds. En effet, Vilmorin a repris, en octobre 2006, les activités céréales d’Innoseeds et cédé à DLF une partie de ses activités en semences fourragères et gazons. Cette opération permet de reconfigurer le portefeuille produits et de renforcer les parts de marchés sur les espèces stratégiques, tout en développant la couverture des marchés d’Europe de l’Est.