Entreprises
Unifa : progression des livraisons d’engrais en 2012/2013
L’exercice 2012 des entreprises adhérentes de l’Unifa (Union des industries de la fertilisation) fait apparaître un chiffre d’affaires en légère progression par rapport à 2011, à 2,95 M€ contre 2,8 M€. Sur la campagne 2012/2013, les volumes d’engrais (détails dans le tableau ci-dessus) ont affiché une hausse de 8,1 % en comparaison avec la campagne précédente, tandis que les amendements minéraux basiques ont reculé de 14,3 % (hors écumes de sucreries et carbonats de papeterie). D’autre part, l’Unifa a adressé des propositions au gouvernement pour renforcer l’agriculture nationale, à l’occasion de sa conférence de presse annuelle à Paris, le 22 octobre.
Haro de l’Unifa sur la fiscalité
Pour maintenir la compétitivité de la filière, l’Unifa propose une stabilisation de l’ensemble des taxes, ainsi qu’une majoration de la TVA sur les engrais et amendements limitée de 7 à 10 % pour tous les fertilisants (elle pourrait atteindre 20 % au 1er janvier 2014), les considérant comme des produits de « première nécessité ». Pour maintenir une concurrence loyale entre les états membres de l’Union européenne, l’Unifa demande un moratoire sur l’écotaxe et un déplacement de la taxe carbone « aux frontières de l’Europe et non pas de la France », pour assurer une concurrence loyale.
G. Peiro défend l’agroécologie
« Les plantes ont besoin d’azote. C’est indispensable », a déclaré Germinal Peiro, rapporteur de la loi d’avenir Agricole et invité du colloque. Mais il a rappelé que, dans le passé, « l’agriculture en a largement profité », générant « perte de fertilité des sols ou encore un excès de nitrates dans les zones d’élevages intensifs». Pour le spécialiste des questions agricoles du PS, l’agroécologie devra permettre de maintenir de hauts niveaux de rendements tout en respectant des impératifs environnementaux. Pour illustrer son propos, il a fait référence aux 200 fermes de la région de Sarlat, « revenues à des méthodes des années 60, avec des rotations introduisant des légumineuses. L’azote peut être apporté d’une autre façon », a-t-il insisté.