Aller au contenu principal

jeudi 14 mars 2013
Sans nouvel élément fondamental, le soja pâtit de prises de profits et du désintérêt des opérateurs

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont reculé dans le sillage de la graine US et des huiles, sur un marché français peu actif, faute de vendeurs et de faibles marges de trituration. Par ailleurs, les opérateurs sont attentifs à l’évolution des conditions climatiques en Europe, craignant qu’une nouvelle vague de froid ne vienne endommager les cultures. Les prix du soja ont cédé du terrain dans un contexte de prises de bénéfices. En effet, en l’absence de nouveaux fondamentaux, l’oléagineux perd quelque peu de son attractivité. Le rapport du gouvernement américain de l’Agriculture du 8 mars sur l’offre et la demande mondiales n’a quasiment pas changé son bilan soja. Seule la production argentine 2012/2013 a été revue à la baisse à 51,5 Mt
(-1,5 Mt). Si les problèmes logistiques dans les ports brésiliens semblent se résoudre doucement, les peurs d’une mauvaise soudure entre origines US et sud-américaines restent d’actualité. En effet, depuis le début de la campagne, les chargements cumulés des Etats-Unis s’élèveraient à 87 % des objectifs d’exportation de l’USDA, et l’engagement total à 96 %. Les cotations du tournesol s’affichent sur un nominal de 290 €/t rendu Saint Nazaire. À noter qu’en 2013, l’Ukraine devrait produire plus d’oléagineux qu’en 2012, avec 2,01 Mt de colza, 2,71 Mt de soja et 9,51 Mt de tournesol selon UkrAgroConsult.
Les prix des tourteaux se sont repliés, que ce soit en soja, en colza ou en tournesol. La tendance étant baissière, les acheteurs sont peu enclin à se positionner. Le peu d’échanges sont réalisés au coup par coup et sont concentrés sur le rapproché.

PROTÉAGINEUX
Régression des pois
Les cours des pois fourragers et des féveroles ancienne et nouvelle récoltes ont reculé à l’instar du blé la semaine passée sur un marché atone.

ISSUES DE MEUNERIE
Poursuite de la hausse
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets continuent leur ascension, les vendeurs faisant toujours défaut. Les semaines se suivent et se ressemblent. Le remoulage demi-blanc s’est également légèrement apprécié, alors que la farine basse s’est maintenue sur un nominal de 225 €/t. En province, la tendance est globalement la même. En Bretagne, les grandes entreprises questionnent un peu sur avril, mais les échanges réalisés ne portent que sur de petits volumes. L’activité reprend un peu en Rhône-Alpes.

DÉSHYDRATÉS
A l’équilibre
Les cours de luzernes déshydratées et des pulpes de betteraves sont restés sur des niveaux similaires à la semaine dernière.

COPRODUITS
Fermeté du lactosérum
Les prix de la poudre de lait sont à l’équilibre sur le rapproché, mais se raffermissent sur le moyen terme, tandis que ceux du lactosérum progressent sur toutes les échéances.
Les drêches sont incotées en blé, mais leurs prix se sont effrités en maïs. La tendance étant plutôt baissière sur le marché de la protéine, les drêches ne sont pas favorisées aux achats. L’activité est très calme. Les rares échanges sont concentrés sur le rapproché.
Sur le marché des PSC, les cours des corn gluten feed n’ont pas évolué dans un contexte d’affaires peu dynamique. Les cotations des citrus ont renchéri dans le sillage du dollar, mais les transactions étaient tout aussi limitées.
Les prix des pailles et fourrages n’ont pas enregistré de variation sur la semaine. Il y a eu un regain d’activité suite à la détérioration des conditions climatiques, mais qui n’a pas suffit à tirer les cours vers le haut, la saison touchant de toute façon à sa fin.

PRODUITS DIVERS
Stabilité des légumes secs
Les cours de la graineterie s’ajustent dans un contexte d’activité régulière. Néanmoins, la campagne est bientôt terminée.
Les cotations des légumes secs sont stables sur un marché peu actif. La tendance du marché des farines de poissons est restée identique à la semaine dernière. L’écart entre les farines standards et les farines de qualité est toujours très important.

Les plus lus

Récolte maïs grain 2024 : plus de 15 Mt en France ?

Frank Laborde, président de l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et Aude Carrera, animatrice de la filière…

Des coopératives céréalières françaises dans le rouge

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, a présenté quelques éléments du « plan…

Importations de blé : la Turquie va-t-elle prolonger son embargo ?

La Turquie, un des plus importants importateurs mondiaux de blé, a mis en place en juin 2024 un embargo sur ses…

Tempête Boris : quelles conséquences les intempéries ont-elles eu sur les cultures d’Europe centrale ?

La tempête Boris a affecté de nombreux pays d'Europe centrale. Des pays d'Europe de l'Est sont indirectement touchés.

Moissons 2024 : Agreste procède à d'importantes corrections en blé, orge et maïs

La récolte française 2024 de maïs devrait progresser par rapport à l'an dernier, indiquent les services statistiques du…

Moisson 2024 - Comment qualifier la qualité des blés français ?

La qualité moyenne de la protéine du blé tendre français de la récolte 2024 s'avère excellente, selon Arvalis et FranceAgriMer…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne