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Repères

200

C’est, en milliers de tonnes, le volume annuel de coproduits issus des industries de seconde transformation, qui ressort de l’“Enquête sur les gisements et la valorisation des coproduits issus de l’agro-industrie en 2008” produite par Réséda et l’Ademe. « Ces coproduits peuvent être issus de déclassement, d’anciennes denrées alimentaires, d’encours de fabrication...», explique l’étude. Et de préciser que « ces volumes sont sous estimés puisque certains secteurs d’activité n’ont pas répondu » à l’étude. Ce chiffre est à comparer aux 9,1 Mt de coproduits (exprimées en matière sèche) issus de la filière agroalimentaire française prise dans son ensemble, c’est-à-dire première et seconde transformations confondues. Quatre secteurs de l’industrie de première transformation – la sucrerie, l’huilerie, l’amidonnerie et la meunerie – représentent à eux-seuls trois-quarts des coproduits générés sur le territoire français.

150

C’est, en milliers de tonnes par an, ce que représente le gisement de biodéchets de l’industrie agroalimentaire française, selon l’étude “Grenelle II : obligation de tri à la source pour les gros producteurs de biodéchets”, réalisée en avril 2011 par Girus pour le compte de l’Ademe. Ce volume ne représente que 2,7 % des 5.582 kt/an de biodéchets, générés par les secteurs les plus productifs concernés par l’enquête. Le premier contributeur relève de l’entretien des espaces verts avec 3.200 kt/an, puis viennent la restauration (1.080 kt/an), le commerce alimentaire (750 kt/an) et les gros marchés locaux (300 kt/an). Sans oublier, les marchés forains (80 kt/an), les marchés de gros (20 kt/an) et l’industrie pharmaceutique (2 kt/an).

50

C’est, en pourcentage, ce que représentent en 2009 les coproduits issus de la transformation des productions agricoles, dans les matières premières utilisées pour la fabrication des 21 Mt d’aliments composés pour animaux de ferme, selon la dernière enquête triennale d’Agreste. Arrivent en tête les tourteaux (soja :15 %, colza : 9 %, tournesol : 4 %) puis les sons et issues de céréales (6 %), les pulpes de betteraves déshydratées (2 %) et les drêches (2 %). L’autre moitié correspond aux céréales et graines oléoprotéagineuses.

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