Quinze jours pour finaliser un plan de continuation des abattoirs Gad
« Le groupe charcutier breton Gad est menacé de liquidation, le plan de continuation proposé par sa direction n’étant pas bouclé », a averti Christophe Peter, directeur général du groupe, dans une interview à Ouest France, le 3 septembre. De fait, le tribunal de commerce de Rennes a fixé au 18 septembre la date limite de présentation d’un plan de continuation finalisé. Sauf que le plan en question ne dépend pas seulement de la coopérative Cecab, principal actionnaire des abattoirs Gad qui doit investir 35 millions d’euros dans le groupe. « Prestor (actionnaire minoritaire) n’a pas encore donné sa réponse (…) Cependant, sans un accord d’approvisionnement, il n’y aura pas de plan de continuation. Gad joue sa survie », affirme Christophe Peter. Selon lui, il y a un double risque : sur les 1 600 salariés du groupe et « une baisse de 15 à 20 % des cours » liée au transfert des porcs non abattus par Gad vers le Marché du porc breton.