Coproduits animaux
À quand la volorisation organique ?
Saria Industries, l’une des principales sociétés qui traitent des coproduits animaux en France (de l’équarrissage, des abattoirs, des conserveries de poissons et des boucheries), attend avec impatience une évolution de la réglementation nationale permettant la valorisation des protéines animales en engrais. Lors d’un point presse tenu le 9 juin à Paris, les dirigeants de Saria Industries ont rappelé que l’Europe a autorisé récemment l’utilisation des protéines animales transformées (Pat) dans les engrais. La plupart des pays de l’UE ont adopté cette autorisation. Mais pas la France, où plus de 200.000 tonnes de ces protéines sont réduites en fumée. En outre, l’incinération coûte 40 à 50 euros la tonne, ce qui représente une perte d’environ 10 millions d’euros pour les filières d’élevage, a indiqué Patrick Coelenbier, directeur commercial.