Aller au contenu principal

Protéagineux : rendement 2017 inférieur à la normale

Terres Inovia et Terres Univia estiment le rendement national moyen en pois à 40 q/ha. La récolte en féveroles n’est pas achevée, mais les cultures ont plus souffert du manque d’eau.

« Les rendements moyens sont de l’ordre de 40 q/ha en pois, avec des pointes à 60 q/ha. Les résultats en féveroles, plus impactées par les fortes chaleurs du début de l’été, semblent en retrait d’au moins 3 à 5 q/ha », indiquent Terres Univia et Terres Inovia le 7 août. Fabien Lagarde, directeur de l’action régionale, du transfert et de la valorisation chez Terres Inovia, précise que « les agriculteurs attendent plutôt 45-50 q/ha en pois et en féveroles. » Ainsi, ce dernier qualifie la récolte française de protéagineux comme « moyenne moins ».

Alors que la récolte de pois est achevée ou presque, les volumes français 2017 « devraient atteindre près de 800 000 t. Les pois d’hiver ont donné de meilleurs résultats que les pois de printemps quand il n’y a pas eu de problèmes liés au gel, car moins affectés par la sécheresse », indique Fabien Lagarde. Terres Inovia et Terres Univia estiment que les volumes commercialisés atteindront 500 000 t, les 300 000 t restantes étant consommées sur les exploitations. En féveroles, la récolte serait faite « à 50 % environ », précise l’expert de Terres Inovia. Avec des rendements à 35-37 q/ha sur 73 000 ha, les volumes s’afficheraient aux alentours de 250 000 t. Ces estimations collent globalement avec les chiffres d’Agreste du 7 août, qui s’attend à 783 000 t de pois et 221 000 t de féveroles.

La bruche toujours présente

Du côté de la qualité des produits, « 20-30 % des féveroles devraient aller en alimentation humaine, et le reste en alimentation animale, comme d’habitude depuis l’interdiction des produits contre les bruches », rappelle Fabien Lagarde. Pour le reste des volumes, les taux de grains bruchés varient de 7 à 20 %. Certaines années, des lots ayant un taux inférieur à 10 % peuvent partir en alimentation humaine, signale le spécialiste. Pour le pois, pas de surprise non plus : 5 % des produits devraient trouver preneur en alimentation humaine, le reste en alimentation animale. « Des chiffres à prendre avec des pincettes », relativise toutefois Fabien Lagarde.

Les plus lus

Récolte maïs grain 2024 : plus de 15 Mt en France ?

Frank Laborde, président de l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et Aude Carrera, animatrice de la filière…

Des coopératives céréalières françaises dans le rouge

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, a présenté quelques éléments du « plan…

Importations de blé : la Turquie va-t-elle prolonger son embargo ?

La Turquie, un des plus importants importateurs mondiaux de blé, a mis en place en juin 2024 un embargo sur ses…

Tempête Boris : quelles conséquences les intempéries ont-elles eu sur les cultures d’Europe centrale ?

La tempête Boris a affecté de nombreux pays d'Europe centrale. Des pays d'Europe de l'Est sont indirectement touchés.

Congrès des grains Dijon/Nancy : une campagne 2024-2025 décevante et complexe à gérer en céréales

Le Congrès des grains Dijon/Nancy s’est tenu le jeudi 5 septembre à Dijon, post moisson de céréales d’hiver et à l’approche de…

Moissons 2024 : Agreste procède à d'importantes corrections en blé, orge et maïs

La récolte française 2024 de maïs devrait progresser par rapport à l'an dernier, indiquent les services statistiques du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne