Présentes à la réunion du CIC, les meuneries française et italienne ne s’opposent pas au blé transgénique
Le président de l’association de la meunerie italienne, Umberto Sacco estime que « le problème OGM n’existe pas encore dans la filière blé dur » et que « c’est une question qui doit être examinée au niveau scientifique et qui ne doit pas rester un enjeu politique ». «Nous nous montrerons disponibles pour nous intéresser aux études scientifiques disponibles. »
Bernard Valluis, président délégué de l’ANMF, reconnaît que « les citoyens de l’UE peinent à accepter les OGM et qu’il faut donc attendre des évolutions de la part des biotechnologies pour qu’elles soient mieux perçues comme la réduction des intrants, la durabilité et l’aspect nutritionnel ». Quoi qu’il en soit, si le marché mondial devait indifférencier les variétés, il sera difficile de ne pas en cultiver a-t-il conclu.