Précipitations, fraîcheur, manque d’ensoleillement, le potentiel du maïs est d’ores et déjà touché
Après des intentions de semis en hausse d’environ 50.000 ha en maïs grain par rapport à 2012, les difficultés d’ensemencement dans le Sud-Ouest conduisent à une stabilité des surfaces au niveau national à 1,63 Mha, a indiqué l’AGPM lors de son point presse du 27 juin.
En maïs fourrage, la fonte du niveau des stocks a conduit à une hausse des surfaces de 50 à 60.000 ha, soit 1,45 à 1,46 Mha contre 1,40 Mha en 2012. Par ailleurs, des transferts de maïs grain vers du maïs fourrage sont à prévoir. En maïs Semence, le programme de multiplication prévisionnel et exceptionnel de 80.500 ha (+17,5 % sur 2012) résulte de stocks bas (avec un ratio, stock/utilisation au niveau de l’UE à 27 inférieur à 20 %) et d’une demande européenne active. Ce programme est aujourd’hui réalisé à 98 %. « Quelque 78.000 ha sont aujourd’hui mis en place, avec des difficultés variables d’une région à l’autre », présice Joël Arnaud, président de la FNPSMS (interprofession de la semence de maïs). Dans certaines régions, de mauvaises conditions d’implantation se traduiront par des difficultés de gestion des chantiers de castration et d’inspection des cultures, une récolte tardive et, in fine, par un rendement moindre. Quoi qu’il en soit, le réseau français de production de semences de maïs reste mobilisé pour assurer une production correcte.
Tous maïs confondus, « le potentiel de production est touché mais difficile, aujourd’hui, de quantifier les pertes », précise Joël Arnaud.