Plan de continuation accepté pour Doux
Le tribunal de commerce de Quimper a validé le 29 novembre le plan de continuation du groupe Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012, au terme d'une longue procédure au cours de laquelle un millier d'emplois ont été détruits. Cette décision permet au groupe de sortir du redressement judiciaire et de poursuivre son activité. Les ministres de l'Agriculture Stéphane Le Foll et de l'Agroalimentaire Guillaume Garot ont salué « une nouvelle étape importante pour le groupe, pour ses salariés et pour toute la filière avicole ». « On est, avec Jean-Charles Doux (fils du fondateur emblématique du groupe, Charles Doux, N.D.L.R.), satisfaits de cette décision parce que cela sauve 2 100 emplois », a déclaré Arnaud Marion, artisan du redressement du groupe en tant que manager de transition et désormais président du nouveau directoire du groupe. La nouvelle gouvernance du groupe reflète l'accord de recapitalisation annoncé en début de semaine. Il prévoit que la Société D & P Participations, filiale à 100 % de la holding de la famille Calmels D & P Finance (D & P) créancier du groupe à la suite du rachat de la dette bancaire détenue par Barclays (141,5 millions d'euros en principal), devienne actionnaire majoritaire avec 52,5 % du capital. À ses côtés on retrouvera le groupe saoudien Almunajem (25 %), premier client du volailler et partenaire de près de 40 ans d'échanges commerciaux, et la famille Doux (22,5%).