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« Nouveau record des charges de production de blé » selon l’AGPB

« Les charges à l’hectare de la récolte 2013 en blé dépassent le niveau de 2012, établissant ainsi un nouveau record », a indiqué l’Asssociation générale des producteurs de blé, à Paris le 17 septembre. Ces charges atteindraient leur plus haut niveau depuis 2006 d’après Arvalis, avec une augmentation de 236 €/ha de la part variable.

Le revenu 2013 comparable à celui de l’élevage bovin
« La hausse des charges accumulées depuis 2005 absorbe, cette année, l’équivalent de 60 à 65 € du prix du blé au producteur », selon les anlyses de l’AGPB. Une tendance confirmée par l’Observatoire blé tendre d’Arvalis qui estime à 60 €/ha la hausse des charges en 2013 par rapport à 2012. Une hausse « à la fois liée au prix et à une adaptation à l’année », selon l’Institut du végétal. Principaux postes concernés : la mécanisation (448 €/ha de Scop) et les intrants (414 €/ha). De plus, le prix moyen du producteur serait passé de 215 €/t en 2012 à 165 €/t, d’après l’AGPB. Une estimation, correspondant au niveau de prix de la moyenne quinquennale, qui « tient compte des prix payés pour les quantités engagées avant récolte ». L’AGPB précise que la baisse des prix aux producteurs est estimée à 50 €/t pour l’ensemble des céréales et de 80 à 100 €/t en oléagineux.
Pour le syndicat majoritaire des producteurs de blé, le revenu 2013 des exploitants spécialisés en céréales et oléagineux pourrait s’établir, au mieux, au tiers de son niveau 2012 et à la moitié du revenu moyen des trois dernières années. Il serait du même ordre que celui des éleveurs de bovins (lait et viande), selon l’AGPB.

Quid du FMCE
Compte tenu d’une campagne qui s’annonce moins rémunératrice pour les producteurs, qu’attendre du fond de modernisation céréaliers-éleveurs (FMCE) cette année ? « Nous avons perdu un an pour mettre en place cette contribution qui devrait être obligatoire, sans quoi, elle ne fonctionnera pas (…) Avec la baisse des prix, ce sera plus compliqué, mais le sujet n’est pas enterré. Il faudrait que le montant soit variable suivant les années » estime Philippe Pinta, président de l’AGPB.

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