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Transformation
Nataïs souhaite cultiver davantage de maïs à pop-corn

Le spécialiste du maïs pour pop-corn cherche à développer ses surfaces de culture et le nombre de ses agriculteurs partenaires.

© dbreen (Pixabay)

Le fabricant et conditionneur de pop-corn Nataïs (50,7 M€ de chiffre d’affaires en 2018, 130 salariés et 280 agriculteurs partenaires), situé dans le Gers, lance une nouvelle campagne de recrutement d’agriculteurs partenaires pour augmenter sa production de maïs dédié à la fabrication de pop-corn (cf. La Dépêche-Le Petit Meunier du 3 septembre).

Production de maïs durable et locale

L’entreprise souhaite des futurs partenaires se situant dans un rayon de 170 km autour de son territoire d’origine. Sont ainsi concernés le Gers, la Haute-Garonne, les Landes, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. 
En 2018, 8 200 ha ont été plantés pour une production de 55 000 t de maïs aboutissant à la fabrication de 200 millions de sachets micro-ondables. En 2019, la surface est passée à 8 300 ha et l’idée est d’atteindre 9 000 ha l’an prochain, soit 4 200 t de maïs en plus. Objectif ? Développer les activités à l’export en Europe (35 % de part de marché du pop-corn pour Nataïs à ce jour) mais aussi sur des nouveaux marchés plus lointains. Aujourd’hui, 93 % du chiffre d’affaires est réalisé dans plus de cinquante pays.

Nataïs s’inscrit dans la logique de l’agroécologie pour construire « une filière pérenne et durable » et accompagne les agriculteurs, de la sélection variétale à la récolte. L’entreprise travaille actuellement à la mise en place d’un outil de calcul du bilan carbone de chaque producteur (biomasse produite par les plants de maïs et les couverts végétaux, empreinte carbone...).

Pour sécuriser ses approvisionnements, Nataïs contractualise avec les maïsiculteurs sur la base d’un contrat annuel avec possibilité de reconduction dans la durée. « Nataïs garantit que toute la marchandise sortant des surfaces contractualisées sera réceptionnée et rémunérée par Nataïs à un prix préalablement fixé avec le producteur », précise l’entreprise. 

Contactée, Nataïs ne souhaite pas s’exprimer sur le niveau des prix auquel elle contractualise avec les producteurs.

 

 

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