BLÉ TENDRE
Marchés peu actifs en blé et en maïs, sur fond de prix bas et d'attentisme quant à la qualité de la NR
Les cours du blé ont affiché une légère hausse sur la semaine. L'activité reste limitée. Les meuniers procèdent à quelques prises de position sur la NR sur le bassin parisien et dans le Nord-Est. Dans le Sud-Ouest, de petites affaires se traitent, mais essentiellement sur les longueurs. Pour le plus court terme, des besoins de dégagement permettent aux acheteurs de profiter localement de quelques offres, sous la pression du démarrage des moissons. Mais d'un point de vue général, les acheteurs attendent de connaître la qualité pour avancer dans les couvertures, et les vendeurs préfèrent avoir de la visibilité sur le niveau des rendements pour s'engager davantage. Les niveaux de prix constatés actuellement, ne motivant pas les producteurs, expliquent aussi le manque d'activité en NR.
Les récoltes de blé ne devraient pas accuser de retard sur le territoire hexagonal, et se présentent plutôt bien globalement. Les premières coupes d'orge font apparaître un risque d'hétérogénéité qualitative dans certaines régions. Autre crainte, le temps sec qui sévit actuellement, notamment dans la partie Est de l'Hexagone, où le risque d'échaudage pourrait se préciser.
Sur le marché de l'export, l'origine française est peu compétitive actuellement. Les consommateurs européens se tournent davantage vers les productions en provenance des pays de l'Est. Sur le marché mondial, on notera la présence aux achats de l'Algérie pour du blé dur et de la Tunisie pour du meunier. L'Arabie Saoudite, les Émirats arabes et le Pakistan seraient aussi à la recherche de blé. Selon les autorités bruxelloises, l'export européen de blé s'élève au niveau record de 27,5 Mt pour cette campagne.