BLÉ TENDRE
Marchés céréaliers suspendus à la reprise des opérations de récolte, retardées par les pluies
Les pluies sont le principal sujet de préoccupation du marché. Elles freinent les échanges. Dans le Sud-Ouest, elles sont notamment venues interrompre les premières coupes, qui ont été vendues à des prix supérieurs à ceux du marché alors que les acheteurs sont plutôt pressés de cerner la qualité de la cuvée 2014. Les vendeurs préfèrent évidemment attendre d'être fixés sur la qualité et les rendements pour s'engager davantage. C'est donc l'attentisme qui prévaut sur les marchés.
Les précipitations actuelles ont fait naître des inquiétudes quant à l'état des cultures. La qualité (PS et temps de chute d'Hagberg) pourrait s'en trouver détériorée. Une situation qui tend à soutenir les prix, à une période de la campagne traditionnellement plombée par l'effet Moisson. Des affaires se traitent à destination des industriels de la nutrition animale sur l'intercampagne. Les meuniers procèdent quant à eux à des achats sur l'ensemble des échéances. Le marché s'anime également sur le port de La Pal-lice.
L'offre française reste peu compétitive sur le marché mondial. L'Égypte a commandé, mercredi 9 juillet, 240.000 t, quasi intégralement en blés roumains, la Russie étant retenue pour 60.000 t. Il faut dire que les opérations de récolte sont plus tardives que l'an passé en Ukraine et Russie. La récolte céréalière allemande est, pour sa part, estimée à 47,8 Mt, niveau semblable à celui de 2013, dont 25 Mt de blé d'hiver, selon la fédération des agriculteurs (DBV).