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Marché des engrais : l’azote s’emballe

Pas de trêve estivale au programme pour l’azote ! Les cours des produits azotés poursuivent leur envolée, dans le sillage du prix du pétrole et du gaz et dans un marché qui reste très actif. Les pays en voie de développement n’ont jamais été aussi demandeurs, comme c’est le cas pour le Bangladesh. L’Afrique et l’Amérique du Sud enregistrent des hausses de consommation, tout comme l’Europe de l’Est, tous stimulés par le contexte porteur du marché alimentaire. Dans cette course au productivisme, l’azote redevient le produit phare. Ses cours flambent plus que jamais.

Si l’ammonitrate reste très prisé sur un marché tendu, l’urée est en train de prendre le relais, avec des prix qui s’emballent dans un marché néanmoins très volatile. Cet engrais azoté s’impose notamment parce que sa fabrication est moins risquée. Des investissements dans des unités de fabrication ont eu lieu dans des pays du Moyen-Orient, notamment en Egypte et au Qatar. Le groupe norvégien Yara annonce la création d’une unité de production d’urée de 1,2 millions de tonnes aux Pays-Bas. Par ailleurs, les engrais azotés soufrés ont le vent en poupe, en raison de capacité à améliorer la productivité et de qualité des blés. Côté engrais ternaire (NPK) et binaires (PK), les cours sont boostés par les nouvelles hausses de prix de l’acide phosphorique et de la potasse. Ils n’ont jamais été aussi élevés, enregistrant une hausse d’environ 150 % en un an !

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