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jeudi 16 mai 2013
Les fabricants d’aliments du bétail privilégient le maïs et l’orge en formulation

BLÉ TENDRE
Le marché du blé n’est pas des plus animés après une semaine particulièrement calme. De nombreux opérateurs étaient absents pour le long pont de l’Ascension. Le marché est assez étroit en cette fin de campagne avec une animation répondant surtout à des ajustements. Certains meuniers ont encore des besoins à couvrir sur la campagne actuelle. De fait, les industriels concentrent encore leurs intérêts sur la campagne 2012/2013. Sur la façade Atlantique, les opérateurs rapportent des affaires sur l’AR. L’activité est là aussi très réduite en NR. Le marché est néanmoins globalement plus sollicité par les vendeurs qu’auparavant, des lots ressortant en culture. Concernant les prix, ce sont toujours les conditions météo en France, sur la zone mer Noire, mais surtout aux États-Unis qui  donnent la tendance. Les semis de maïs et soja, retardés par les pluies outre-Atlantique, ont notamment pu reprendre, imprimant une dynamique baissière générale. Par ailleurs, notons que le dernier rapport mensuel de l’USDA sur l’offre et la demande mondiales, publié le 10 mai, s’est révélé baissier pour les cours. Sur le marché français, les opérateurs se montrent une nouvelle fois prudents concernant la prochaine campagne, limitant leurs prises de positions. Le marché reste en outre attentif au développement des cultures hexagonales.

ORGE DE MOUTURE
Cotations en net repli

Le marché est lourd avec des vendeurs localement bien présents. L’activité est globalement calme. Certains industriels de la nutrition animale, de l’Ouest notamment, profitent néanmoins de la compétitivité de la céréale pour réaliser des achats de complément sur la fin de campagne.

MAÏS
Toujours des intérêts des Fab
Le marché du maïs se montre un peu plus animé que celui du blé. La céréale reste, en effet, plus compétitive en formulation. Sur La Pallice, c’est en revanche le calme plat alors qu’une forte demande se manifesterait sur mai-juin à Bordeaux, où il reste des volumes à écouler. Mais les vendeurs ne semblent pas disposés à s’engager aux niveaux de prix demandés. Notons que l’intérêt acheteur se manifeste aussi sur la NR sur cette place. Sur le nord de l’UE, la marchandise française se heurte à la concurrence des importations de pays tiers. Idem sur l’Espagne, où les maïs ukrainiens sont moins chers. Côté production, on enregistre un retard de levée des maïs en France. Le rapport mensuel de l’USDA sur l’offre et la demande mondiales a, pour sa part, confirmé d’excellentes perspectives de production mondiale à 966 Mt, du fait notamment de volumes record (359 Mt) attendus outre-Atlantique. Néanmoins la demande atteindrait également un sommet.

BLÉ DUR
Cours sans changement
Le marché du blé dur demeure calme, même si quelques affaires se traitent ponctuellement. On note notamment des ventes de liquidation sur La Pallice. La nouvelle récolte ne mobilise pas les foules. Les cours n’évoluent pas par rapport à notre dernier point du marché.

ORGE DE BRASSERIE
Marchés peu animés
Les vendeurs font des concessions sur les prix des orges de printemps pour libérer de la place dans les silos en cette fin de campagne. Le marché n’est cependant pas des plus actifs. Quelques affaires se traitent néanmoins sur l’ensemble des marchés. Notons que les premières mains se montrent encore peu présents en récolte 2013.

FRET
Bien calme
Malgré la fin des ponts à répétition, le trafic à destination de Rouen reste limité. À noter une pénurie de cales à destination de Paris, les bateliers ayant évité cette zone en raison des crues.

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