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Les engrais et la volatilité des prix, raisons des ajustements de revenus, selon le SSP

Selon le Service statistique du ministère de l’agriculture (SSP), c’est d’une manière générale la volatilité des prix et en particulier la prise en compte du poids des engrais qui est à l’origine de l’écart entre les données de revenus prévisionnelles et les données définitives, écart conduisant à des demandes d’explication de la FNSEA. Le SSP, qui assure « travailler en toute indépendance professionnelle », élabore, pour chaque millésime, trois indicateurs : une donnée prévisionnelle en décembre de l’année n ; une donnée provisoire en juillet de l’année n +1 ; une donnée définitive en décembre de l’année n +1. La volatilité accentue les différences d’évaluation entre ces trois étapes d’autant que le revenu est un solde entre plusieurs variables. Principalement, pour 2012, ce fut le cas, affirment les statisticiens, de la prise en compte des engrais. « En 2012, la surestimation du revenu des exploitations spécialisées en céréales, oléagineux et protéagineux lors des estimations provisoires est principalement liée à la difficulté à anticiper l’évolution des charges d’engrais », affirme le SSP. Les données du Rica (réseau d’information comptable agricole) n’étant pas toutes connues en juillet, indique-t-on dans le service, ces modifications ne peuvent pas être prises en compte dès le correctif de juillet. Pour les céréaliers, sur 2012, le revenu prévisionnel (décembre 2012) indiquait 72 100 euros, le provisoire (juillet 2013) 72 800 et le définitif (décembre 2013) 56 700 euros. Pour les éleveurs de bovins viande, cette évolution fut inverse : 15 400 euros, 17 100 euros et 21 500 euros. Une surévaluation initiale pour les céréaliers et une sous-évaluation pour les éleveurs de bovins qui a conduit les syndicalistes à douter de ces chiffres en période de redistribution des aides des céréaliers vers l’élevage.

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