Aller au contenu principal

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza plient sous le poids du recul du soja, de l'huile de palme et du pétrole

Les cours du colza ont significativement perdu du terrain cette semaine, dans le sillage du soja américain et de l’huile de palme. L’analyste Informa estime une hausse des semis états-uniens de soja (passant de 83 à 83,8 millions d’acres d’un mois sur l’autre). Cette dernière subit également la baisse du pétrole. Les espoirs de rééquilibrage du marché de l’or noir s’amenuisent face à de meilleures perspectives de production au Canada, aux États-Unis et en Afrique, alors que la demande est perturbée par les craintes des opérateurs quant au Brexit, à la potentielle hausse des taux américains cet été et les chiffres mitigés de l’économie chinoise. L’effritement du soja a été cependant limitée par les chiffres du dernier rapport de l’USDA, qui estime les stocks mondiaux de soja pour 2016/2017 à 66,3 Mt en juin, contre 68,2 Mt en mai. La production mondiale est projetée à 323,7 Mt (contre 324,2 Mt), suite à la baisse estimée de la production brésilienne. En huile de palme, l’offre malaisienne s’avère meilleure qu’attendue (1,365 Mt en mai, contre 1,301 Mt en avril), au contraire de la demande, ce qui fait pression sur les cours. En France, si les conditions sont favorables aux maladies, avec des dégâts rapportés dans la zone Ouest, Terres Inovia estime que la production de colza ne devrait pas être trop affectée. Coté activité, les opérateurs sont attentistes car le marché demeure flou. Les questions concernant les futurs rendements, le taux d’huile et le Brexit  créé de nombreuses incertitudes. En tournesol, les cours sont stables sur la semaine. L’institut technique signale des dégâts de ravageurs dans l’est de l’Hexagone.
En tourteaux, les cours sont en repli mais restent élevés pour les opérateurs. L’activité est donc au ralentie. En soja, les cours suivent l’huile de palme qui est attendue en baisse sur l’éloigné. Les fabricants d’aliments sont couverts, d’autant plus que la production d’aliments est en recul.

Les plus lus

Récolte maïs grain 2024 : plus de 15 Mt en France ?

Frank Laborde, président de l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et Aude Carrera, animatrice de la filière…

Importations de blé : la Turquie va-t-elle prolonger son embargo ?

La Turquie, un des plus importants importateurs mondiaux de blé, a mis en place en juin 2024 un embargo sur ses…

Des coopératives céréalières françaises dans le rouge

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, a présenté quelques éléments du « plan…

Tempête Boris : quelles conséquences les intempéries ont-elles eu sur les cultures d’Europe centrale ?

La tempête Boris a affecté de nombreux pays d'Europe centrale. Des pays d'Europe de l'Est sont indirectement touchés.

Moissons 2024 : Agreste procède à d'importantes corrections en blé, orge et maïs

La récolte française 2024 de maïs devrait progresser par rapport à l'an dernier, indiquent les services statistiques du…

Moisson 2024 - Comment qualifier la qualité des blés français ?

La qualité moyenne de la protéine du blé tendre français de la récolte 2024 s'avère excellente, selon Arvalis et FranceAgriMer…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne