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jeudi 8 août 2013
Les cours des céréales se replient nettement sous la pression de la collecte et la faible activité

BLÉ TENDRE
Les cours du blé tendre sont en retrait. Le marché, lourd, est peu actif, faute d’acheteurs. En Bretagne, des affaires de dépannage s’effectuent au coup par coup sur le disponible. On enregistre des vélléités d’achat sur les 4 de septembre mais les OS considèrent les prix proposés trop bas. Il y a un écart de 1 à 2 €/t entre les cours acheteurs et vendeurs. En Bourgogne, si les meuniers sont absents, on enregistre toutefois quelques demandes de la part des fabricants d’aliments du bétail. Sur La Pallice, le marché a marqué la baisse en portuaire, tandis que le marché intérieur est resté inactif. Alors que dans le Sud-Ouest, les Espagnols sont aux achats, le marché est à l’arrêt dans le Sud-Est. À l’international, l’Égypte n’a pas choisi l’origine française, dont les cours sont encore supérieurs de 3 à 4 €/t à ceux de la mer Noire et de la Pologne, pour une qualité meilleure.
Les moissons (cf. article en une) sont effectuées à hauteur de 50 à 80 % en Centre-Bassin parisien. Les rendements des productions rentrées avant l’épisode pluvieux sont bons et la qualité « agréablement bonne sur le papier ». Prudents, les meuniers attendent les valeurs technologiques des blés 2013, pour se positionner sur le marché. En Champagne, 70 à 80 % des blés tendres sont engrangés, avec une « bonne surprise » concernant rendement et qualité. Les producteurs attendent une amélioration de la météorologie pour finaliser les moissons.

MAÏS
Activité erratique
Dans un contexte international chargé, les cours du maïs sur le marché français sont en net repli sur les deux campagnes. Cependant, on enregistre des couvertures de soudure à des prix soutenus sur le nord-UE, notamment en raison de retard de chargement de marchandises brésiliennes sur la Hollande. Sur la nouvelle campagne, les fabricants d’aliments attendent de connaître les quantités de blé fourrager disponibles et la qualité de la collecte de maïs pour se positionner. Les amidonniers, quant à eux, sont déjà couverts sur oct.-déc.
En Bourgogne, le marché, très vendeur, enregistre des affaires. Sur la façade Atlantique, l’activité marche au ralenti. Les acheteurs sont confiants et les vendeurs considèrent les prix non attractifs. Si les maïs semés de façon trop tardive dans les Pyrénées et les Landes ont du mal à se développer, les autres parcelles se portent relativement bien. Dans le Sud-Ouest, acheteurs et vendeurs ne s’accordent pas.

ORGE DE MOUTURE
Rendements moyens en OH
Les cours des orges de mouture ont fortement régressé. Mais la prime sur le portuaire est élevée en raison de soldes de couverture sur l’Algérie. En orges d’hiver, dans le Centre, la Champagne-Ardenne et la Bourgogne, il y a des déceptions sur les rendements, qui s’étalent de 60 à 80 q/ha. En Picardie, ils sont tout juste corrects, autour de 85 q/ha.

ORGE DE BRASSERIE
De bons calibrages
Au Danemark, les moissons débutent, avec de bons premiers échos, qui ont conduit à une nette détente des cours sur la récolte 2013. Une forte demande sur la campagne 2014/2015 permet de limiter le retrait des prix. Concernant les orges d’hiver françaises, on observe de bons, voire très bons calibrages  dans les grands bassins de production, comme le Centre, la Bourgogne et la Champagne-Ardenne. Dans cette dernière région, le calibrage dépasse les 85 %, avec un taux de protéine proche de 10,5 %. En Picardie, si les taux protéique (10-10,5 %) et PS (66-68 kg/hl) sont bons, le calibrage est en retrait.

BLÉ DUR
Marché flou
Dépréciation des cours. Affaires ponctuelles. L’hétérogénéité de la récolte rend difficile la fixation de qualités et de prix à l’export.

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