BLÉ TENDRE
Les céréales françaises peinent à trouver preneurs à l'export, ce qui pèse sur les cours
Les cours du blé tendre sont en léger repli cette semaine, toujours en raison de l'abondance de l'offre mondiale et du manque d'intérêt à l'internationale pour les marchandises hexagonales. Le rapport mensuel du département américain à l'Agriculture (USDA) sur l'offre et la demande mondiales publié le 12 septembre projette une production globale à 744,85 Mt, contre 743,44 Mt en août. Toutefois, les stocks régressent passant de 252,82 Mt à 249,07 Mt d'un mois sur l'autre. Le rythme des exportations de l'Union européenne à 28 a fortement reculé cette semaine par rapport à l'an dernier à pareille époque. Seules 371.000 t de blé tendre ont été expédiées en semaine 37, contre 525.000 t la même semaine mais en 2015. Les origines mer Noire sont recher-chées. L'Inde a acquis cette semaine 200.000 t de blé meunier ukrainien. La Syrie s'apprêterait à acheter 1 Mt de blé russe lundi 19 septembre. Le Maroc préparerait également un appel d'offres de 300.000 t le même jour. Notons un petit élément potentiellement haussier : le déficit hydrique pourrait perturber les semis en Ukraine, d'après UkrAgroConsult. Signalons que le contrat blé européen CME a connu un certain succès pour son ouverture, avec près de 2.000 lots échangés. Les cotations sont semblables à celles d'Euronext. Le marché hexagonal est très calme. Le portuaire génère très peu d'affaires, mis à part le port de La Pallice, un peu plus dynamique. Sur l'intérieur, les fabricants d'aliments belges et hollandais se détournent des origines françaises.