L’Egypte repense sa subvention du pain
En Egypte, le financement du pain traditionnel baladi coûte cher à l’Etat. Subventionné, il est vendu 5 piastres, pour un prix de revient 5 à 6 fois supérieur, indique la dernière lettre d’information de l’AGPB.
Le passage à des aides d’accessibilité restreinte serait envisagé depuis plusieurs années. L’impact de la crise économique mondiale sur les ressources du pays pourrait accélèrer le mouvement. Aujourd’hui, le ministère de la Solidarité fournit de la farine à prix subventionné aux boulangers pour produire ces pains. Deux alternatives sont envisagées. Première option : le ministère achèterait à un prix normal des pains qu’il redistribuerait à prix faible aux familles en échange de coupons. La seconde : le versement d’une allocation mensuelle aux familles nécessiteuses, le pain étant vendu à prix libre. Les deux options pourraient être cumulatives. La méconnaissance des revenus des familles et l’absence d’un certain nombre de personnes dans les registres officiels pourraient être un frein. Des tests-pilote sont nécessaires.