Tremblante
« Le programme de sélection génétique, notre meilleure protection »
La découverte de cas de tremblante atypique chez des petits ruminants réputés résistants à la maladie ne doit pas mener à l’arrêt du programme de lutte fondé sur la sélection génétique, a déclaré Olivier Andreoletti (École nationale vétérinaire de Toulouse) lors d’un colloque sur les maladies à prion organisé le 13 décembre à Paris par les laboratoires Bio-Rad. « Le programme français est très important pour réduire la circulation (de l’agent infectieux impliqué dans la tremblante classique) dans les troupeaux français et même dans les produits alimentaires. C’est notre meilleure protection », estime le scientifique. Des adaptations de la politique sanitaire peuvent toutefois être apportées précise-t-il, « car il faut considérer que la tremblante implique un groupe complexe d’agents ».