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Prairies
Le point sur la production

Pour seulement une région fourragère sur cinq, le taux de réalisation de la production annuelle se situe en dessous de la valeur de référence pour un mois d’avril, note Agreste Conjoncture dans sa note « Grandes cultures et fourrages » consacrée aux prairies. En ce début de campagne, les plus forts écarts entre le taux de réalisation et le taux de référence se situent en Midi-Pyrénées, au sud de l’Aquitaine, en Auvergne, et quelques régions fourragères de Rhône-Alpes et Bourgogne. Dans ces régions, le déficit pluviométrique du mois de mars s’est traduit par une faible reprise de la pousse des prairies. Les pluies abondantes de début avril sur le Sud-Ouest et l’Auvergne ont permis de rattraper un peu le retard. Mais ces fortes précipitations ont nui à la qualité de l’herbe au pâturage. Une herbe humide et des pâturages piétinés ont rendu difficile une bonne valorisation du fourrage.

En Lorraine, Picardie et Normandie, l’écart entre le rendement calculé et le niveau de référence est plus faible. Les précipitations d’avril ont permis de limiter le déficit.

Le Nord-Est et le Nord de l’Hexagone ont quant à eux bénéficié de conditions météo favorables. La production réalisée au 20 avril reste toutefois légèrement en deçà des valeurs de référence.

Une production fourragère normale pour 8 régions fourragères sur 10

Le début de campagne se situe dans la normale pour les régions fourragères par rapport à la référence de la période 1982/2006. Au 20 avril, l’indice Isop Informations et Suivi Objectif des Prairies, fournit des estimations de rendement des prairies temporaires et permanentes productives à l’échelle de la région fourragère, à partir d’un modèle de simulation. de la production cumulée pour la France entière atteint la valeur de 111. Le niveau est inférieur à la normale pour seulement quelques régions, à savoir le Sud-Ouest et le Sud-Est. La faible pluviométrie de mars dans ces dernières expliquent en grande partie le déficit limité de la production d’herbe. Les régions fourragères les plus touchées par ce faible niveau de production sont concentrées dans le Sud et dans les départements de montagnes des Pyrénées, du Massif central et des Alpes. En revanche, le Nord et le Nord-Est de la France ont bénéficié de conditions favorables à la pousse de l’herbe. Au regard de l’indicateur de la pousse mensuelle, la France se partage en deux zones : les régions fourragères où la pousse est inférieure à la normale couvrant le quart du territoire à l’ouest d’une ligne Caen-Toulouse. Et les trois-quarts du territoire, où la pousse du mois de mars et de la première quinzaine d’avril est dans la norme.

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