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Le centre technique Tecaliman inaugure son nouveau bâtiment
Lors de son assemblée générale, le 29 mai à Nantes (Loire-Atlantique), Tecaliman a signé sa nouvelle convention avec l’Association nationale de la meunerie française.
Lors de son assemblée générale, le 29 mai à Nantes (Loire-Atlantique), Tecaliman a signé sa nouvelle convention avec l’Association nationale de la meunerie française.
Le 29 mai 2018 restera dans la mémoire de Tecaliman comme une journée historique : après l’élection de son nouveau président – Franck Ducatel (Cargill) qui succède à Yves Brochard –, le centre technique a signé un accord avec l’Association nationale de la meunerie française, représentée par son président Lionel Deloingce, puis inauguré ses locaux. Ceux-ci sont installés dans le bâtiment Technocampus Alimentation partagé avec Capsulae, Weenat, Foodinov Development, Cap Aliments, Ifria, Ligeriaa et Valorial, et situé à l’entrée du site Inra et d’Oniris, à Nantes.
D’une surface de 504 m2, soit un tiers du bâtiment, les nouveaux locaux de Tecaliman comptent deux laboratoires (préparation des échantillons, dosage) et une halle technologique, dotée de salles annexes (salle climatisée, salle de broyage).
Pour sa 36e année d’activité, Tecaliman a réalisé un chiffre d’affaires de 760 000 € et un résultat avant impôt de 26 000 €. Avec douze salariés, le centre réalise en effet non seulement des programmes de recherche mais aussi des prestations de service. En 2018, il a ainsi étendu son Observatoire de la sécurité à la meunerie (40 % du tonnage français est suivi), dont les premiers résultats devraient être communiqués en juillet, avant la rédaction de recommandations.
Des projets concrets.
Tecaliman a également lancé un club d’usines consacré à l’optimisation des lignes de broyage et une nouvelle offre de prestations de service, Performance T3P, pour la validation indépendante des performances des matériels.
Le centre technique est, par ailleurs, l’un des porteurs les plus actifs du projet Apitec, qui entend créer une plate-forme technologique mutualisée pour l’ensemble de la filière (expérimentation technologique, production d’aliments pour animaux expérimentaux, formation). Le projet de 10 M€ – dont la recherche de financement est en cours – pourrait être réalisé d’ici deux ans.