L’Algérie impose une taxe à l’importation de blé dur très contraignante
La décision d’application d’une taxe à l’importation de 200 $/t aux frontières de l’Algérie a été confirmée. Cette mesure vise à protéger la production de blé dur du pays et à en favoriser l’utilisation en imposant une taxe pour les céréales achetées sur le marché mondial à un niveau inférieur à un prix dit de régulation. Mais les autorités algériennes ont retenu comme prix de référence 4.500 dirham/quintal, qui est le prix plafond du blé subventionné du pays et non, comme s’y attendaient les transformateurs, de 2.280 dirham/q, qui correspond au prix de cession aux industriels. Cette taxe, est rétroactive au 1er août. Or, comme l’ont fait valoir les importateurs, l’office national ne couvrirait que 10 % de leurs besoins, les contraignant à recourir aux importations. Les transformateurs s’étaient déjà couverts en se basant sur le seuil de 2.280 dirham/q. Cette situation aurait déjà des répercussions sur les prix des produits, pâtes et couscous, sur le marché domestique.