Lait – les coopératives plaident pour la contractualisation
La fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) a exposé ses orientations en matière de régulation des marchés au cours de son AG, à Paris, le 23 avril 2009. Les laiteries coopératives mettent en avant la « contractualisation qui est un outil pertinent car elle tient compte de la notion de volume et de prix différenciés. » Frédéric Chausson, directeur du développement coopératif de Sodiaal Union, cité par le quotidien Les Marchés du 24 avril, suggère de remplacer le schéma actuel de constitution d’un prix moyen englobant « le quota et le prêt » par la construction d’un prix A fixe sur un volume donné et un prix B « optionnel et réactif aux marchés beurre-poudre. » « Le volume B produit serait optionnel et permettrait de donner de la flexibilité aux producteurs », a-t-il ajouté. Une solution qui semble convenir à Dominique Chargé, secrétaire général de la FNCL, à condition que « la garantie sur les volumes additionnels ne vienne pas polluer les volumes de la partie A. » « La contractualisation devient un outil indispensable, tant pour les producteurs que pour les entreprises, qu’elles soient coopératives ou privées », a indiqué Gérard Budin, le président de la FNCL. C'est dans le cadre de l'interprofession que cette forme de régulation doit se développer. Il faut assurer un encadrement national qui responsabilise les éleveurs et préserve leurs intérêts, précise la FNCL. Le cadre interprofessionnel est « garant du sérieux et de la transparence de l'application de la contractualisation. »