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jeudi 24 octobre 2013
L’accord sur les droits anti-dumping définitifs contre le biodiesel argentin et indonésien soutient le colza

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont gagné du terrain sur la semaine, dans le sillage de la graine US et des huiles. Mais l’élément haussier principal a été le feu vert des états membres de l’Union européenne à Bruxelles, sur la mise en œuvre de droits anti-dumping définitifs sur les importations de biodiesel argentin et indonésien. Les cotations du soja se sont raffermies sur fond de forte demande mondiale, de retard des récoltes US et du repli du dollar. Le 23 octobre, la Chine a notamment acheté 120.000 t de soja US. Au 20 octobre, les travaux de moissons étaient effectués à 63 % contre 79 % l’an passé à la même époque, mais 65 % des cultures sont jugées dans un état bon à excellent. Les prix du tournesol ont également augmenté. Les récoltes françaises sont pénalisées par les pluies. Dans les régions Bourgogne et Rhône-Alpes, certaines parcelles ne pourront pas être récoltées à cause de l’humidité et une régression de 20-25 % des volumes par rapport à 2012 est attendue, selon Robert Bilbot, DG de Cérévia. à noter que la sécheresse en Argentine fait craindre un repli des surfaces ensemencées à 1,5 Mha, un plus bas depuis trente ans.
Les prix des tourteaux  ont de nouveau progressé, toutes graines confondues. Dans le nord de la France, des affaires sont rapportées sur le rapproché, les opérateurs refusant de se couvrir sur le long terme. On note plutôt une tendance inverse dans le Sud-Est, avec des achats sur l’éloigné, mais peu d’activité en spot.

PROTÉAGINEUX
Baisse de la production nationale
Les cotations des pois fourragers ont connu une petite hausse. L’offre est presque épuisée, les fabricants d’aliments ayant acheté la quasi-totalité des disponibilités. Les échanges se font sur les courts et moyens termes, pour des volumes de taille intermédiaire. L’Unip estime la production française à 550.000 t, contre 589.000 t l’an passé, conséquence d’une réduction des surfaces. En féveroles, les cours régressent, la demande étant encore plus réduite que l’offre. La production française passerait de 306.000 t en 2012 à 265.000 t cette année, en raison de mauvais rendements.

ISSUES DE MEUNERIE
Sans changement
Sur le marché de Paris, les prix  des sons fins et pellets n’ont pas enregistré de variation, en raison du désintérêt des acheteurs pour ces produits. Des annulations sont parfois même renregistrées, rapporte un courtier. Le marché du remoulage demi-blanc reste un peu plus demandé.

DÉSHYDRATÉS
Peu d’affaires
Les vendeurs sont absents du marché de la pulpe de betterave déshydratée, toujours dans l’attente d’en savoir plus sur la récolte. Le prix affiché sur la Marne n’est que théorique. Rien à signaler en luzerne déshydratée. Les cotations sont reconduites, le marché étant totalement amorphe.

COPRODUITS
Forte demande en drêches et en corn gluten feed
Les cotations de la poudre de lait ont légèrement reculé, tandis que celle du lactosérum sont restées stables sur un marché très calme. En PSC, le marché des citrus est très calme.Un bateau devrait arriver le 31 octobre en provenance de la Belgique. Les cours sont stables. En corn gluten feed, la tendance est clairement haussière, suivant les cours du maïs et du colza. Le soja étant très onéreux, les fabricants d’aliments se ruent sur les autres sources de protéines.
Le constat est le même pour les drêches de maïs. Les prix stagnent en pailles et fourrages, sur fond de marché atone. La demande est toujours inexistante.

PRODUITS DIVERS
Petite demande en graineterie
En graineterie, les cotations ont légèrement évolué à la hausse, en raison d’une petite demande sur le marché.
Quelques jours avant la conférence annuelle internationale sur les farines de poisson, le marché est particulièrement calme et les prix sont stables.
Le marché des légumes secs s’est quelque peu animé. Les haricots sont très fermes.

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