La récolte de féverole en baisse de 13% d'après l'Unip
L’interprofession des protéagineux (Unip) annonce une récolte de féverole à 265 000 t, en baisse de 13 % sur un an. « Cela traduit une grande sensibilité vis-à-vis de la météo en juillet », peut-on lire dans sa Note aux opérateurs mise en ligne le 21 octobre. Le rendement national affiche un net recul à 39 q/ha, d’après l’enquête Arvalis-Unip. Il décroche de 6 q/ha comparé à la moyenne quinquennale, une évolution non compensée par la hausse de surfaces (+14 % sur un an). La féverole de printemps dans le bassin parisien est particulièrement touchée. Seule la région Nord Pas-de-Calais atteint les 50 q/ha. La composante Poids de mille grains (PMG), qui se forme en fin de cycle, est notablement dégradée suite à la sécheresse et aux fortes températures de juillet : les valeurs moyennes sont comprises entre 420 et 480 g pour la plupart des variétés de printemps, contre 500 à 600 g l’an dernier. Cela affecte directement la qualité visuelle des graines pour le marché égyptien, friand de gros calibres, mais n’a pas d’incidence sur les autres marchés. « Relativement peu d’autres facteurs limitant du rendement » sont notés. Une pression de maladies aériennes « assez marquée » est signalée, mais en général bien maîtrisée par les interventions fongicides, à l’exception du mildiou par endroits.