Semences
La Fnams veut rassurer les multiplicateurs
« Avoir sur son exploitation une partie de sa production contractualisée grâce à une diversification en semences, c’est une sécurité », a expliqué Jean-Pierre Alaux, président de l’union régionale de la Fnams (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) sud-ouest, en conférence de presse le 4 mai à Paris. Lors du congrès prévu à Castelnaudary les 10 et 11 juin, les dirigeants de la Fnams souhaitent rassurer les multiplicateurs et les encourager à poursuivre la production, même si le secteur connaît des difficultés, comme en céréales à paille ou en maïs. Les semences certifiées représentent notamment moins de 50 % des emblavements 2009 et les surfaces de multiplication du maïs accuseraient une baisse de 25 % en 2010. En 2009, près de 67.700 ha ont été consacrés aux semences de maïs et sorgho, selon les chiffres du Gnis. « Il faut essayer de s’affranchir des aspects conjoncturels du marché et se positionner sur les moyen et long termes », a précisé Jean-Albert Fougereux, directeur technique de la Fnams.