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jeudi 10 octobre 2013
La demande des triturateurs et l’approche de l’échéance novembre 2013 tirent les prix du colza

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont fortement progressé, principalement soutenus par l’importante demande des triturateurs. Ces achats font suite à l’annonce de Bruxelles de relever les droits anti-dumping sur le biodiesel argentin et indonésien. Les prix du tournesol se sont également consolidés. La production française 2013 de colza serait en baisse de 20% par rapport à 2012, selon les derniers chiffres d’Agreste, à 4,3Mt, tandis que la récolte de tournesol est abondante à 1,7Mt, grâce à une augmentation de la sole. Dans le nord et l’est de la France, les levées de colza sont correctes dans la grande majorité des parcelles. Les cultures bénéficient des températures douces de début octobre, selon une note du Cétiom du 11 octobre. Les récoltes de tournesol sont pénalisées par les pluies des derniers jours. Outre-Atlantique, les cotations du soja ont terminé à l’équilibre, entre révision à la baisse de la production US par Informa de 87,7Mt à 86,4Mt et le shutdown du gouvernement.
Les prix des tourteaux sont repartis à la hausse sur la semaine, que ce soit en soja, colza ou tournesol. La fermeté des prix et l’absence d’informations de l’USDA cantonnent les échanges à du coup par coup sur du rapproché. Néanmoins, les acheteurs poursuivent une politique néfaste, selon un courtier, car ils espèrent toujours des baisses qui ne viennent pas et finissent par payer très cher le disponible, faute de s’être couvert sur le long terme. Or un certain nombre de besoins vont devoir être satisfaits en novembre.

PROTÉAGINEUX
Stabilité des cours
Les prix des pois fourragers n’ont guère évolué cette semaine. Le marché connaît peu de mouvements, en raison de l’absence des acheteurs. En féveroles, les cours sont stationnaires. L’activité est toujours aussi inexistante.

ISSUES DE MEUNERIE
Inchangé sur Paris
Sur le marché de Paris, les prix des issues de meunerie sont reconduits, que ce soit en sons fins, pellets, remoulage demi-blanc ou en farine basse, sur un marché toujours très calme. Les volumes restent limités.
La province a suivi la tendance parisienne. Néanmoins, en Bretagne, les cours se sont légèrement tassés, sur un marché sans bouleversement particulier. Les sons continuent de sortir, et les usines de nutrition animale de tourner.

DÉSHYDRATÉS
Pas de vendeur en pulpes de betterave
En pulpes de betterave déshydratée, les produits sont encore incotés, compte tenu de l’absence des vendeurs. Ces derniers sont toujours dans l’attente de plus d’information sur la récolte, pour l’instant estimée inférieure à la moyenne quinquennale. En luzerne déshydratée, les prix sont reconduits. Le marché est amorphe. La campagne prend fin, avec une moisson estimée là aussi plus faible que la normale.

COPRODUITS
Tendance haussière en drêches et PSC
Les cotations de la poudre de lait se sont raffermies, tandis que celles du lactosérum ont été reconduites. Les marchés étaient peu actifs sur la semaine.
En PSC, les cours se sont appréciés, du fait d’une demande élevée par rapport à une offre limitée. En drêche de maïs, le contexte est encore plus ferme, avec là aussi très peu de vendeurs et une forte demande sur le rapproché.
En pailles et fourrages, la tendance est légèrement haussière, les vendeurs se montrant très discrets.

PRODUITS DIVERS
Peu de variation en graineterie
En graineterie, les cotations ont globalement peu variées, sur fond de marché atone. Les affaires ne se résument qu’à des réapprovisionnements sur le court terme. Les opérateurs attendent d’en savoir plus sur les moissons françaises et des pays de l’Est.
Les cours des farines de poisson n’ont guère évolué. Le quota de pêche au Pérou a été fixé à 2,3 millions de tonnes. Cependant, cette annonce est trop récente pour que le marché ait pu vraiment réagir. Le marché des légumes secs est à nouveau calme. Les haricots sont très secs. Les lentilles baissent, les récoltes canadiennes étant abondantes.

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