Productions animales
La consommation, déjà limitée, ralentit avec l'arrivée de l'été
Agneau : un mois de juillet sous tension
Les ventes ralentissent depuis la Pentecôte, et malgré des volumes limités, les prix sont sous pression. A 1,50 euro/kg mi-juin, la cotation nationale officielle du lapin vif s'établit 3 % sous son niveau de 2014. Le premier semestre a été délicat. Selon Fran-ceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de lapin par les ménages français ont chuté de 9,2 % en cumul du 29 décembre au 17 mai par rapport à la même période un an plus tôt.
Les prix de agneaux français continuent de décrocher. Les sorties sont abondantes alors que la demande est calme. La concurrence des marchandises irlandaises et bientôt britanniques accentue la pression. Pas de changement attendu dans les semaines qui viennent.
L'Allemagne a stabilisé sa référence mercredi, à 1,40 €/kg, après une chute de 13 centimes en deux semaines. De quoi limiter la pression sur le marché européen. La France peine néanmoins à être compétitive au vu des écarts de prix.
Alors que les exportations françaises de broutards ont progressé de 17 % sur les cinq premiers mois de 2015, selon Agreste, le commerce donne des signes d'essoufflement mais pourrait rapidement renouer avec la fluidité.