Journées blé dur
A l'occasion de la 11 e journée nationale blé dur organisée par Arvalis à Aix en Provence le 20 janvier, la filière a présenté son plan d'action 2009-2013. Objectif : mettre tout en œuvre pour préserver la production de blé dur dans l'Hexagone. Le plan s'appuie sur une étude prospective portant sur les alternatives stratégiques pour la filière blé dur en France pour 2020. Conduite par un important comité de pilotage, cette étude envisage comme plus probable un scénario dans lequel l'offre serait inférieure à la demande ; les prix en hausse attireraient les agriculteurs mais les débouchés s'en trouveraient fragilisés et la concurrence entre pays producteurs serait avivée. Divisé en quatre axes, décliné en actions, ce plan a pour première vocation de « mobiliser l'ensemble des acteurs de la filière », a souligné Jean-François Gleizes, président du comité de pilotage blé dur.
L’export français pourrait repartir malgré une récolte peu qualitative
Intervenant sur les caractéristiques du marché 2008/09, Philippe Kerbidi d’Union InVivo a expliqué que malgré une qualité française peu satisfaisante l’export français devrait récupérer des parts de marché, compte tenu de l’importance des couvertures restant à réaliser par l’industrie. Et même si la récolte canadienne approche et alourdira les volumes, les besoins sont tels que la France pourra trouver sa place. « Renforcer notre présence durable sur les marchés internationaux, en complément du marché européen, est nécessaire pour équilibrer notre bilan. L’amélioration de la lisibilité de la fluidité de nos approvisionnements, tout comme le partage d’offres communes à l’export, sont des chantiers à concrétiser rapidement », a assuré Jean François Gleizes.