MAÏS
Intérêt présent
Les cours du maïs ont gagné quelques euros sur la semaine, avec les problèmes de trafic sur le Rhin et le Danube, freinant les échanges entre l’Europe de l’Ouest, de l’Est et du Nord. Et ce alors que la demande des industriels français et du nord de l’UE est présente. Toutefois, la demande dans l’Europe du Sud (Italie, Espagne) est réduite, l’origine française étant peu attractive. Un courtier indique que le maïs au départ de Constanta (Roumanie) s’élèverait à 140 €/t. De petits échanges à destination de l’Italie sont toutefois signalés. Ajoutons à cela la crise aviaire qui n’arrange rien. Au niveau mondial, les services statistiques du ministère de l’Agriculture d’Afrique du Sud estiment une hausse des semis de maïs dans le pays de 31 % par rapport à l’an dernier, soit 2,549 Mha en 2016, en raison du retour des pluies.
ORGE DE MOUTURE
Le produit attractif en formulation
À l’image du blé tendre, les cotations des orges fourragères évoluent peu d’une semaine sur l’autre. En revanche, le bas niveau des prix rend la marchandise attractive aux yeux de la nutrition animale, qui procède à quelques achats, sur l’ensemble du territoire. Les consommateurs italiens achètent quelques lots d’orge lourde dans le Sud.
ORGE BRASSICOLE
Cours stationnaires
Les prix des orges de brasserie d’hiver et de printemps n’ont guère évolué, que ce soit sur la récolte 2016 ou 2017. L’activité est peu dynamique sur l’ensemble des compartiments du marché.
BLÉ DUR
Rien à signaler
Le marché du blé dur est très calme dans l’ensemble. Peu de variations du côté des prix sont à signaler. Sur l’intérieur, un léger intérêt espagnol est signalé, générant de petites affaires.
FRET
Activité inférieure aux attentes
C’est un mois de janvier poussif, sans visibilité d’une semaine sur l’autre. Les espoirs, donnés avant la fermeture des OS en décembre, sont déçus. L’activité sur Rouen est à un niveau faible. Concernant le trafic sur le nord-UE, la destination belge est davantage prisée que les Pays-Bas.