Aller au contenu principal

jeudi 23 mai 2013
Hésitation des prix du colza entre fermeté du soja et les échos de développement des cultures françaises

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les prix du colza se sont effrités sur le rendu Rouen, sont restés stables sur le fob Moselle, et ont légèrement renchéri sur Euronext, oscillant entre hausse du soja, avancée des semis canadiens de canola et développement végétatif des cultures hexagonales. La phase de remplissage des grains a commencé dans le Sud-Ouest et Sud-Est du territoire. Les conditions climatiques sont plutôt favorables, selon le Cétiom, et les parcelles seraient particulièrement prometteuses dans le Sud-Est. En revanche, dans le Nord-Est du pays, les cultures en sont toujours à la floraison qui enregistre un retard d’environ quinze jours par rapport aux années précédentes. Les cours du soja se sont raffermis dans un contexte d’épuisement des origines US. La prolongation des grèves des dockers argentins soutient également les prix. Les cotations du tournesol sont restées sur un nominal de 455 €/t rendu Saint-Nazaire. Les semis se poursuivent sur l’Ouest de la France. En Poitou-Charentes, une hausse des emblavements de 18 % est attendue, selon le Cétiom, qui ne devrait compenser qu’à moitié la perte de 37 % des surfaces de colza. Dans le sud du territoire, les importantes précipitations ont perturbé les ensemencements. Il resterait encore 10 à 30 % des surfaces à semer, le Cétiom conseillant de se reporter à présent sur des variétés plus précoces.
Les cours des tourteaux ont évolué en ordre dispersé sur la semaine. Ils ont monté en soja, ont plutôt baissé en tournesol, et ont oscillé en colza, selon leur provenance. Globalement, l’activité est limitée et sporadique. Il y a des achats de compléments sur le rapproché, mais également une petite demande sur des échéances à plus long terme.

PROTÉAGINEUX
Transactions limitées
Les cours des pois fourragers se sont effrités en  ancienne et en nouvelle campagnes. Les cours sont tiraillés entre baisse des céréales et hausse des tourteaux. Les affaires sont limitées que ce soit sur le court ou le long termes. Les prix des féveroles sont stables.

ISSUES DE MEUNERIE
Régression des sons
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets ont reculé dans un contexte de faible demande. L’offre est présente, certains moulins ayant sorti des volumes importants. Le remoulage demi-blanc s’est replié à l’image des sons, alors que la farine basse n’a pas bougé. En province, la tendance est similaire.

DÉSHYDRATÉS
Étroitesse du marché en pulpes de betterave
Les pulpes de betteraves déshydratées AR ont gagné quelques euros sur un marché très étroit. Les niveaux élevés des prix n’incitent pas aux achats. Les cotations sont stables en NR. Les opérateurs ont déjà couvert 5 à 15 % de leurs besoins. En luzernes déshydratées, la NR focalise les attentions, mais les incertitudes sur la récolte n’encouragent pas les vendeurs.

COPRODUITS
Baisse des PSC
Le prix de la poudre de lait et du lactosérum restent sur des niveaux identiques à la semaine dernières sur un marché atone.
Les cours des drêches de maïs ont légèrement progressé sur Lacq et se sont quelque peu repliés sur Gand, sur fond d’échanges limités.
Les cours des PSC ont cédé du terrain, que ce soit les citrus ou les corn gluten feed, notamment dans le sillage des céréales.
Les cotations des pailles et fourrages n’enregistrent pas de variation, sur un marché de plus en plus calme. Les opérateurs sont tournés vers la prochaine récolte.

PRODUITS DIVERS
Inactivité en légumes secs
Les cours de la graineterie continuent d’évoluer au fur et à mesure des réapprovisionnements. La campagne s’éternise avec le mauvais temps actuel.
Le marché des légumes secs est inactif. Il est probable que la récolte d’alubia soit perdue en Argentine, tandis qu’au Canada les semis se poursuivent.
Les pêches au Pérou sont actuellement bonnes à environ 55.000 tonnes par jour. Cependant, avec la reprise de l’activité, le prix des farines de poissons s’affine et celui des qualités inférieures augmente légèrement.

Les plus lus

Récolte maïs grain 2024 : plus de 15 Mt en France ?

Frank Laborde, président de l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et Aude Carrera, animatrice de la filière…

Des coopératives céréalières françaises dans le rouge

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, a présenté quelques éléments du « plan…

Importations de blé : la Turquie va-t-elle prolonger son embargo ?

La Turquie, un des plus importants importateurs mondiaux de blé, a mis en place en juin 2024 un embargo sur ses…

Tempête Boris : quelles conséquences les intempéries ont-elles eu sur les cultures d’Europe centrale ?

La tempête Boris a affecté de nombreux pays d'Europe centrale. Des pays d'Europe de l'Est sont indirectement touchés.

Moissons 2024 : Agreste procède à d'importantes corrections en blé, orge et maïs

La récolte française 2024 de maïs devrait progresser par rapport à l'an dernier, indiquent les services statistiques du…

Moisson 2024 - Comment qualifier la qualité des blés français ?

La qualité moyenne de la protéine du blé tendre français de la récolte 2024 s'avère excellente, selon Arvalis et FranceAgriMer…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne