FranceAgriMer s'attend à “un potentiel tout à fait correct de production de céréales à paille”
« Au niveau des céréales d'hiver, nous constatons toujours une avance, en valeurs relatives par rapport aux trois dernières années au stade épiaison, de 6 jours pour le blé tendre, de 8 jours pour l'orge d'hiver, et de 2 jours pour le blé dur, dont les semis ont été tardifs, a indiqué Maggy Muckensturm, chef de projet Céré'Obs, à l'issue du conseil spécialisé Céréales de FranceAgriMer du 12 juin. L'avance est plus importante dans la partie Nord et Nord-Est, par rapport à la région Centre et Sud-Ouest. »
Concernant le potentiel des cultures, la situation est globalement stable en termes de conditions, à l'image de 2012 et 2013. Cependant, depuis le début mars, on constate une évolution contrastée entre la partie Ouest et Est du territoire. La moitié orientale a souffert de températures échaudantes et de déficits hydriques, en plus d'un problème d'enracinement. Quant à la partie occidentale, elle a connu une importante pluviométrie, excessive localement.
« En conclusion, on s'attend plutôt à un potentiel tout à fait correct de production de céréales à paille », mais avec des situations contrastées et des évolutions différentes selon les zones géographiques, en lien avec plusieurs facteurs. En cette année très fortement marquée par les rouilles, et notamment la rouille jaune, « les agriculteurs sont très attentifs sur une éventuelle recrudescence en fin de cycle », avec des persistances de traitements fongicides qui vont en s'amenuisant. L'impact des fusarioses sur les blés tendre et dur est également regardé de près. Enfin, les impacts des grêles, des orages et de la verse, ne sont pas forcément encore visibles dans les champs.