jeudi 14 mars 2013
Des vendeurs peu présents sur le marché du blé tendre hexagonal
BLÉ TENDRE
Les cours du blé hexagonal ont légèrement progressé sur la semaine à la faveur d’un euro en recul face au dollar, renforçant la compétitivité de l’origine France sur le marché mondial. Les places portuaires, en particulier Rouen et La Pallice, restaient les principales sources de demande cette semaine pour répondre aux besoins à l’export des prochaines semaines. Dans le Sud-Ouest, quelques affaires se traitent en blé meunier, mais les disponibilités commencent à être limitées. Il semblerait toutefois que l’offre soit abondante en Bourgogne selon des opérateurs de la région. Néanmoins, il est difficile d’évaluer le niveau des besoins restant à couvrir. Dans le Nord-Est, la demande est plus présente que l’offre. En région parisienne, les meuniers qui recherchent des blés AR se heurtent à une offre très limitée. Des intérêts acheteurs se manifestent également sur la prochaine récolte.
On notera que la Syrie, qui s’approvisionne traditionnellement sur la mer Noire, serait intéressé par des productions françaises et aurait même déjà passé commande selon certaines sources.
Côté fondamentaux, peu d’éléments nouveaux cette semaine si ce n’est la révision à la hauss des stocks de blé par FranceAgriMer. L’organisme a réajusté à la hausse le stock final de blé tendre français pour 2012/2013 à 2,6 Mt (+200.000 t), suite à de plus faibles utilisations animales (-100.000 t).
Par ailleurs, les cultures d’hiver ukrainiennes sont jugées à 91 % dans un état bon à satisfaisant. Les opérateurs tablent sur une production céréalière de 55 Mt, contre 46 Mt en 2012/2013. La future récolte allemande de blé est attendue à 23,5 Mt contre 22,3 Mt l’an passé, par l’association des coopératives.
MAÏS
Bonne demande des Fabs
Sur la façade Ouest, l’activité est ralentie en portuaire. La demande intérieure se manifeste plus régulièrement notamment auprès des fabricants d’aliments du bétail qui profitent toujours de la compétitivité du maïs face au blé fourrager français. Dans le Nord-Est, si la demande se manifeste toujours, acheteurs et vendeurs ont du mal à s’accorder sur les prix. Dans le Sud-Ouest, l’activité est à nouveau quasi inexistante. Sur le fob Rhin, les prix restent élevés, bénéficiant encore des problèmes d’aflatoxines rencontrés par les allemands suite à la livraison de marchandises serbes contaminées. La situation semble toutefois s’amliorer selon les opérateurs de l’Est français.
ORGE DE BRASSERIE
Activité calme dans l’attente de l’avancée des semis
Après avoir été plus sollicités ces derniers temps, la demande se fait à nouveau discrète en orges de printemps récolte 2012. Sur la prochaine campagne, les acheteurs se manifestent, mais les vendeurs se montrent très prudents. Le marché est bien tenu. La neige et l’humidité font trainer les semis et ils commencent à perdre leur avance. Il va falloir désormais attendre que la neige fonde et que les sols s’assèchent pour avancer. En orge d’hiver, le marché se montre plus calme avec des vendeurs attentistes.
ORGE DE MOUTURE
Quelques affaires
Sur La Pallice, les affaires se font au compte-gouttes et concernent de petits volumes. La nutrition animale procède à des réapprovisionnement à minima.
BLÉ DUR
Petite activité
Le marché s’anime d’un petit courant d’affaires pour alimenter la place portuaire de Port La Nouvelle. Les agriculteurs commencent à s’inquièter. Sur la façade Atlantique, le marché enregistre également une activité mais bien modeste néanmoins.
FRET
Le froid perturbe le trafic
Les échanges entre la Belgique et la France ont été gênés par la neige et le froid. Activité réduite.