jeudi 26 septembre 2013
Des consommateurs peu pressés de passer commande en céréales, avec des prix orientés à la hausse
BLÉ TENDRE
La demande est discrète, avec des consommateurs déjà bien couverts jusqu’à la fin 2013. Dans le Nord-Est, les meuniers questionnent néanmoins toujours, mais surtout pour des qualités particulières. Les amidonniers nord-européens se montrent peu demandeurs sur la première partie de campagne. Ils seraient plus preneurs sur la seconde.
Dans le Sud-Ouest, le marché s’est tout de même animé à destination des meuniers espagnols. Mais l’activité se montre de nouveau plus modérée. Un flux régulier de transactions se maintient tout de même. Concernant le portuaire, l’activité reste limitée sur La Pallice, comme sur Rouen. Côté prix, la bonne demande internationale, dopant les ventes américaines, est venue soutenir les prix sur le marché à terme de Chicago. Une tendance suivie de ce côté de l’Atlantique. L’intention affichée de la Chine de solliciter davantage le marché mondial (pour 8,5 Mt) a aussi alimenté le mouvement, comme les inquiétudes quant à l’impact du gel sur la production argentine. Tous ces éléments ont incité les financiers à prendre position sur les marchés à terme. Le physique serait également sujet à de la rétention en culture, et ce à l’échelle internationale. Un élément de nature à soutenir les prix.
Le retournement de tendance a tout de même conduit les opérateurs à marquer les prix sur le marché français. Notons que la fermeté de l’euro par rapport au dollar modère la tension en Europe.
Par ailleurs, les blés russes auraient été affectés par les pluies à la moisson, avec seulement 30 % de qualité meunière. Les volumes récoltés pourraient par ailleurs s’avérer inférieurs aux attentes. Les pluies entravent aussi les opérations de récolte en Ukraine.
MAÏS
Un peu plus dynamique sur le portuaire
Les échanges sont assez faibles d’une manière générale. Les Fab bretons sont suffisamment couverts. Et, dans le Sud-Ouest, ils ne sont pas non plus revenus aux achats. Le marché est toujours à l’arrêt sur cette zone, compte tenu du différentiel de prix observé sur l’Espagne, entre les offres des opérateurs français et le niveau de prix des importations depuis les pays tiers. Sur la place portuaire bordelaise, les vendeurs se montrent un peu plus présents, sans empressement néanmoins. L’activité est peu étoffée sur La Pallice. Les consommateurs du nord de l’Union européenne sont pour leur part demandeurs. Le marché n’est cependant pas des plus dynamiques.
BLÉ DUR
Toujours poussif
Si quelques affaires se traitent, elles concernent de petits volumes et l’activité reste assez limitée. Les cours ont corrigé en nette baisse, compte tenu des perspectives de production canadiennes.
ORGE DE MOUTURE
Plus ferme dans le sillage du blé
Les cours de l’orge gagnent un peu de terrain, essentiellement sous l’influence du marché du blé tendre. Le marché bénéficie d’une petite activité, mais reste relative-ment calme avec des fabricants d’aliments du bétail qui ne se précipitent aux achats.
ORGE DE BRASSERIE
Manque de dynamisme confirmé
L’activité se montre toujours assez modeste, et ce sur l’ensemble des marchés. La concurrence des offres britannique et scandinave se fait notamment toujours sentir.
FRETS FLUVIAUX
Marché endormi
La circulation est toujours arrêtée au-dessus de Paris. Alors qu’elle devait reprendre lundi prochain, les opérateurs estiment que la situation va perdurer jusqu’à la mi-octobre, compte tenu de la présence d’amiante dans les écluses. Les prix sont par conséquent reconduits.