MAÏS
Demande en maïs mais offre limitée
Les cours du maïs sont fermes. Les conditions climatiques engendrent quelques inquiétudes en Amérique latine. Le CIC estime au 19 janvier la production mondiale à 1 045 Mt, en hausse de 3 Mt par rapport à décembrer. Le cabinet Intercourtage indique dans une note que le Mexique devrait être forcé cette année à importer 20 % de maïs jaune de plus que l’an dernier, essentiellement d’origine américaine, en raison d’une hausse du coût des intrants (baisse du peso, hausse de l’essence), qui inciterait les producteurs locaux à moins investir dans les cultures. Les stocks gagnent 1 Mt. L’analyste Farm Futures projette des surfaces de maïs états-uniens à 36,62 Mha en 2017, contre 38 Mha en 2016. Dans l’Hexagone, la demande des industriels (amidonniers, Fab) nationaux et de l’UE est présente, au contraire des vendeurs, qui manquent parfois de marchandises, expliquant également la hausse des prix. Ajoutons à cela que 25 500 t de maïs sont bloquées dans les silos portuaires de Brest (lire page 6). En portuaire, c’est le calme plat.
ORGE DE MOUTURESans grand bouleversement
Les prix des orges fourragères ne présentent pas de grands changements d’une semaine sur l’autre, à l’image du blé tendre. Un courant de demande existe, notamment du côté fabricants d’aliments à la ferme, sans emballement toutefois.
ORGE DE BRASSERIEDemande présente
Les cotations des orges brassicoles sont stables globalement sur la semaine. Les échos du marché rapportent tout de même une certaine demande.
BLÉ DURElectrocardiogramme plat
Les prix du blé dur n’ont presque pas bougé d’une semaine sur l’autre, dans un marché à l’arrêt. Seules de petites transactions sont signalées dans le Sud-Est à destination de l’Espagne.