OGM/Biogemma
Demande de dérogation pour poursuivre un essai endommagé
L’entreprise de recherche en biotechnologie végétale, Biogemma, a déposé une demande de dérogation auprès de la Commission du génie biomoléculaire (CGB) pour poursuivre un essai de maïs transgénique partiellement détruit début juillet à Antoingt (Puy-de-Dôme). L’essai en question porte sur la précocité de la floraison du maïs. Cette demande de dérogation devait être examinée le 11 juillet par la CGB, a indiqué Alain Toppan, directeur de recherche chez Biogemma, lors d’un point presse organisé le 10 juillet sur la parcelle concernée. Selon les responsables de l’essai, ce sont surtout les rangs de maïs situés en bordure de la parcelle – et cultivés en maïs conventionnel pour servir de « barrière de pollinisation » – qui ont été abîmés ou détruits. L’essai pourrait donc être poursuivi, selon Biogemma. L’entreprise fait également valoir qu’aucun champ de maïs ne se trouve à moins de 400 mètres, et que les maïs OGM ont été semés avec trois semaines de retard par rapport aux semis de maïs conventionnel, effectués dans la région. Pour les responsables de l’essai, les risques de contamination seraient donc nuls.