Importations françaises de protéines
Déficit réduit grâce au colza
LORS DU COLLOQUE d’Arvalis sur les coproduits(1), Sylvain Tostain, responsable chez Saipol est revenu sur la réduction de la dépendance aux importations de protéines grâce à l’utilisation du colza. Si l’Union européenne est dépendante à 73% de ces importations, la France se situe à un niveau de 53%. Actuellement, les flux de tourteaux de colza réagissent plus à une dynamique interrégionale qu’internationale. Les flux mondiaux restent donc limités. A l’intérieur de l’Europe, la production de tourteaux de colza dépasse celle du soja et tire la production française de tourteaux vers le haut. «En France, le tourteau de colza est de plus en plus utilisé par les fabricants d’aliments (3Mt en 2009 contre 1,5Mt en 1979) », déclare Sylvain Tostain. Deux enjeux clés se dégagent de cette utilisation: la proximité et la régularité de l’approvisionnement.
(1) cf. L’aide de 55 €/ha soutenue par plusieurs Etats à Bruxelles