Défendre les quotas, « une necessité »
« Le refus d’abandonner les quotas ne nous paraît pas un combat d’arrière-garde mais une nécessité pour maintenir les filières sucre et éthanol », a indiqué Gilles Bollé, président de la commission économique de la CGB, le 8 décembre à Paris, lors de son AG. « L’année prochaine, les propositions de la Commission seront sur la table de négociation », a souligné Éric Lainé, président du syndicat. Or, même si, après la suppression des quotas laitiers, le sucre risque « d’être l’unique secteur à bénéficier d’une telle organisation », le système « respecte nos engagements internationaux, et n’a pas empêché d’ouvrir largement, depuis octobre dernier, le marché communautaire aux sucres des pays les moins avancés », a précisé le président de la CGB. Pour Philippe Chalmin, professeur d’économie à Paris-Dauphine, il serait en tout cas « totalement aberrant » de traiter de la même manière les marchés du lait et du sucre, aux fonctionnements extrêmement différents.